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Nicolas Sarkozy avec Mustapha Abdel Jalil et Mahmoud Jibril, deux des dirigeants du CNT le 1er septembre à Paris
©
reuters |
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Le CNT a réaffirmé jeudi à Paris son engagement à aller vers une Libye démocratique, en réfléchissant parallèlement à la façon dont les milliards de dollars libyens dégelés seraient dépensés dans l’optique de la reconstruction du pays.
La soixantaine de pays réunie à Paris s’est en effet mise d’accord pour dégeler les 15 milliards de dollars et les remettre au CNT qui a renversé Kadhafi avec l’aide de l’Otan. Guma El Gamaty, représentant du CNT en Angleterre, a déclaré que le CNT avait une feuille de route claire devant mener la Libye à la démocratie :
-une nouvelle constitution qui sera écrite sous huit mois
-Un référendum
-De nouvelles élections en 2013
« D’ici environ 20 mois, le peuple libyen aura élu les dirigeants qu’il souhaite voir diriger le pays » a-t-il ajouté.
A Tripoli, on semble revenir peu à peu vers une vie normale. Les écoles devrait rouvrir le 17 septembre malgré des problèmes de transports, de destructions de certaines écoles dans les bombardement, et de programme scolaire. Jusqu’à cette année, une partie de ce programme était basé sur le livre vert de Mouammar Kadhafi. |
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De son côté, Kadhafi avait déclaré jeudi, à l’occasion du 42ème anniversaire de sa prise de pouvoir, que le combat continuait. Il s’exprimait via un communiqué diffusé à la télévision. Il se cacherait à Sirte, ou à Bani Walid à 150km au sud-est à Tripoli. Le CNT a entamé des négociations avec ces villes pro-Kadhafi afin de faire cesser les combats.
Paradoxalement, le CNT malgré le dégel de plusieurs milliards de dollars de fonds appartenant à la Libye, pourrait bénéficier d'une aide pour éviter une crise humanitaire à court terme. Pour recevoir une telle aide, il faudra que le CNT soit reconnu par le FMI, ce qui nécessite un vote des 187 membres dont le résultat n'est pas garanti.
Le CNT a également rencontré des experts en reconstruction post-conflit, du FMI, de la Banque Mondiale et de USAID (une organisation américaine). Selon des officiels français et américains, cette rencontre visait surtout à « écouter les besoins du CNT ».
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