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Condoleezza Rice Secrétaire dEtat américaine le 5 septembre 2008 à Lisbonne
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afp |
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c’est à une rencontre historique à Tripoli que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, se préparait ce vendredi.
Ue première visite en Libye, pour discuter avec le guide libyen Mouammar Kadhafi, autrefois cauchemar des Etats-Unis. Cette visite inédite dans le pays d'un chef de la diplomatie américaine depuis 55 ans devrait pouvoir marquer d’une pierre blanche le succès diplomatique de l'administration Bush et servir de précédent sinon d’exemple à la Corée du Nord et l'Iran au sujet des bénéfices qu'on peut récolter en renonçant à ses armes de destruction massive.
C’est du moins ce que souhaite Condoleezza Rice : "C'est un moment historique, qui intervient après d'importantes difficultés et la souffrance de nombreuses personnes qui ne seront ni oubliées ni délaissées, des Américains en particulier qui me préoccupent beaucoup", a- t-elle déclaré à Lisbonne, où elle a fait escale avant de se rendre dans la capitale libyenne. Ses propos faisaient références à l'attentat de Lockerbie, en Ecosse, qui avait fait 270 morts en 1988, et celui visant la discothèque berlinoise "La Belle", fréquentée par des soldats américains (trois morts et 260 blessés en 1986).
Mme Rice, s'est néanmoins déclarée "très heureuse" de rencontrer le dirigeant libyen, soulignant que cette visite "est le résultat de la décision historique qu'a prise la Libye de renoncer à ses armes de destruction massive et au terrorisme", intervenant au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue portugais Luis Amado. Elle a remercié M. Amado, dont le pays entretient de bonnes relations avec la Libye, pour ses conseils avant cette rencontre avec le dirigeant libyen. |
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La Libye sur ses gardes? |
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le leader libyen Mouammar Kadhafi
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"La Libye est un pays qui change", a-t-elle enfin noté. "Je veux discuter de la façon dont elle change parce qu'une Libye plus ouverte, une Libye qui change sera une bonne chose pour la Libye et pour la communauté internationale". Pendant ses entretiens avec M. Kadhafi, Mme Rice entend également soulever la question des droits de l'Homme, notamment le cas de l'opposant libyen Fathi al-Jahmi, 66 ans, dont le frère vit en exil à Boston.
Mais après des dizaines d'années de rapports conflictuels, le "Guide de la révolution" reste prudent. "Nous n'avons pas d'intérêt à être en conflit avec les Etats-Unis. Mais nous n'acceptons pas non plus de nous soumettre à eux", a-t-il déclaré lundi. Néanmoins, pour Tripoli, la visite de Mme Rice scelle définitivement son retour sur la scène internationale et représente un succès retentissant pour sa nouvelle diplomatie conciliante, sous l'impulsion de Seif Al-Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi.
La secrétaire d'Etat est attendue en fin d'après-midi ce vendredi à Tripoli, où elle doit d’abord rencontrer le ministre des Affaires étrangères Abdel Rahman Chalgham. Elle devrait ensuite partager un repas d'Iftar, qui marque la rupture du jeûne du Ramadan, avec le colonel Kadhafi. Après une courte conférence de presse commune avec M. Chalgham, Mme Rice a prévu de quitter Tripoli dans la nuit pour se rendre en Tunisie, prochaine étape de sa tournée qui doit également la mener en Algérie et au Maroc. Rompues en 1981 en raison du soutien présumé de la Libye au terrorisme, les relations entre Washington et Tripoli n'ont été rétablies qu'en 2004, après l'annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait à acquérir des armes de destruction massive. |
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