Le comité de l’Union africaine (UA) sur la Libye a réitéré aujourd’hui son appel à « la cessation immédiate de toutes les hostilités » et a proposé une « période transitoire » pour l’adoption de réformes dans ce pays, théâtre d’une insurrection depuis mi-février. Pendant ce temps, le fils du colonel Kadhafi, Seif el-Islam, se dit favorable à l’adoption d’une nouvelle Constitution et à l’organisation d’élections en Libye « dans les trois mois », pour désigner un nouveau chef d’Etat.
Alors que de nouvelles explosions ont été entendues tôt ce jeudi 16 juin à Tripoli, dans le secteur de la résidence de Mouammar Kadhafi, et qu’un raid mené par les avions de l’Otan a fait au moins 12 morts au Sud de la capitale, l’Union africaine, elle, fait de nouveau entendre sa voix sur le dossier libyen.
L’organisation panafricaine a ainsi appelé à l’arrêt des combats et au dialogue devant le Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. D’après nos sources, le comité ne rejette pas l’intervention contre la Libye, mais demande l’arrêt des hostilités et se pose comme le défenseur d’une ligne de dialogue. Les Africains reprochent notamment à la coalition internationale d’aller trop loin dans l’action militaire. On se souvient également que le 10 mars dernier, le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’était déjà farouchement opposé à une intervention militaire dans la Jamahiriya libyenne.
De son côté, Seif el-Islam Kadhafi, le fils du guide libyen a déclaré : « Allons aux urnes, et que le meilleur gagne ! » Selon lui, c’est « le seul moyen de sortir de l’impasse en Libye ».
Fasozine
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