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Seif Al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi
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La France a été le premier pays à reconnaître le Conseil national de transition libyen (CNT), qui réunit l'opposition au régime Kadhafi, comme unique représentant légal du peuple libyen, préconisant en outre une opération militaire, avec des frappes "ciblées", en Libye.
Une position qui n’est pas au goût du régime de Mouammar Kadhafi, dont la réplique ne s’est pas faite attendre. Dans un entretien avec la chaîne Euronews diffusé le 16 mars 2011, le fils du dirigeant libyen, Seif Al-Islam, a affirmé que son pays avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 et a demandé que : "Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye".
Des révélations, qui font suite aux propos de Mouammar Kadhafi qui, mardi soir sur RTL, avait ironisé sur la santé mentale du chef de l'Etat français en affirmant : "C'est mon ami mais je crois qu'il est devenu fou. Il souffre d'une maladie psychique". En fait d’amitié justement, Nicolas Sarkozy avait déroulé le tapis rouge en décembre 2007 à Paris au guide libyen.
Toute la presse s’interroge donc pour savoir si ces allégations ne couvent pas en réalité, le "grave secret", que l'agence officielle libyenne Jana avait promis de rendre public, en faisant déjà mention de la campagne de Sarkozy. Pour le régime de Kadhafi en tout cas, ce "grave secret", ferrait "chuter le président français". Seif Al-Islam a également affirmé détenir des preuves : " les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert", qui serons "révélés tout prochainement".
Pour l’heure, l’Elysée vers qui, tous les regards se sont tournés, a simplement démenti ces accusations. En Libye, les forces loyalistes gagnaient de plus en plus de terrain. La télévision d'État a annoncé ce jeudi que, l’armée du colonel libyen a pris le contrôle de la troisième ville du pays, Misrata, forte de 500.000 habitants. Située à l'est, à quelques encablures de la capitale Tripoli, c’était l'un des derniers bastions des rebelles.
Le colonel Mouammar Kadhafi, a accusé le réseau Al-Qaïda, d'être à l'origine de la révolte qui touche la Libye depuis le 15 février dernier, en manipulant les opposants, pour déstabiliser son pays. |