 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Raid de l'aviation lybienne sur les insurgés près du port pétrolier de Ras Lanouf.
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le régime de Mouammar Kadhafi a démenti avoir suggéré une sortie de crise aux insurgés.
Plusieurs titres de presse avaient relayé l’information diffusée le 7 mars dernier, par la chaîne Al Jazzera, mentionnant que, les insurgés ont rejeté l’offre de compromis du dirigeant libyen, visant à réunir le Congrès général du peuple, faisant office de parlement, dans l’optique de lui garantir un départ en exil sûr avec sa famille.
Moustafa Gheriani, porte-parole du Conseil national libyen formé par les insurgés, a confirmé l'agence Reuters : "qu'un émissaire de Kadhafi est entré en contacts avec nous pour tenter de négocier le départ de Kadhafi. Nous avons rejeté cette proposition. Nous ne négocions pas avec quelqu'un qui a répandu le sang des Libyens et qui continue à le faire. Pourquoi devrions-nous faire confiance à ce type aujourd'hui?".
Seulement, le régime de Kadhafi a formellement démenti avoir envoyé d’émissaire pour ouvrir des négociations avec l'opposition, laquelle a par ailleurs, annoncé qu'elle ne traduira pas le guide libyen en justice s'il démissionnait et quittait le pays.
Le dirigeant Mouammar Kadhafi, qui a accusé l'Occident de "comploter" contre la Libye a pointé le doigt accusateur sur Al-Qaïda, sur qui, il rejette la responsabilité de l'insurrection qui paralyse son régime depuis le 15 février dernier. Il a aussi appelé "les habitants de Benghazi", ville-siège des rebelles à "la libérer".
Pour Kadhafi si le réseau extrémiste Al-Qaïda s'empare de son pays, c’est : "la région toute entière jusqu'en Israël, sera la proie du chaos".
Les Etats-Unis et l'Union européenne (UE), qui soutiennent désormais ouvertement l'insurrection libyenne, ont rencontré des représentants du Conseil national de transition, instauré par la rébellion à Benghazi, alors que les affrontements entre le régime et les insurgés se poursuivent.
|