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L’éditorialiste américaine Anne Applebaum
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Dans le registre des interrogations liées à l’engagement de Etats-Unis en Libye, certains commentateurs américains n’hésitent pas à se demander si la participation de l’Amérique à la guerre en Libye, ne servirait pas, à assurer la réélection de Nicolas Sarkozy.
Plus d’une semaine après le début de l’intervention militaire internationale en Libye, l’éditorialiste américaine Anne Applebaum donne le ton d’un débat qui va forcément s’inviter dans la presse, en rappelant que déclarer une guerre dans une période pré-électorale, est aussi une grande tradition aux Etats-Unis.
Dans son éditorial intitulé "Wag le chien" la journaliste s’interroge ouvertement: “Le président français a-t-il défendu l’intervention en Libye pour avoir de meilleures chances d’être réélu ?”
On sait que la France a été en pointe depuis le début de cette intervention militaire, en Libye et surtout le premier pays à légitimer la rébellion libyenne du Conseil national de transition. De plus la diplomatie française a largement contribué à faire adopter la résolution 1973 à l’ONU.
En outre, le gouvernement français a pris les devants politiques, en organisant un sommet à Paris pour consigner le début des bombardements.
L’éditorialiste pour étayer son argumentaire, souligne que c’est Bernard-Henri Lévy le “philosophe-pop tellement français qu’il n’y a pas d’équivalent américain” qui a présenté les rebelles de Benghazi à Nicolas Sarkozy.
“Nous n’avons pas de philosophes qui portent des chemises déboutonnées, épousent des actrices blondes, et choisissent avec enthousiasme un camp dans des guerres au Bangladesh, en Angola, au Rwanda, en Bosnie”, affirme t-elle.
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Pour Anne Applebaum, Nicolas Sarkozy, souhaite redorer son blason, avec cette aventure libyenne. Ce qu’elle appuie d’une anecdote, qu’elle a vécue lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la semaine dernière.
“J’ai vu un participant français se vanter du rôle de la France dans la campagne aérienne en Libye. A peine une minute plus tard, il était tout à fait d’accord pour dire que cette guerre était un stratagème pour aider à la réélection de Sarkozy”, raconte l’éditorialiste, pour signifier que, personne ne s’en étonne d’ailleurs.
Selon Anne Applebaum, les Etats-Unis sont pris dans une spirale militaire, dont les objectifs sont flous et l’issue plus qu’incertaine. Elle pense que “Si le but de Sarkozy était d’exposer la faiblesse et les incohérences de la diplomatie européenne, il n’aurait pu mieux faire”.
Anne Applebaum, fait aussi un rapprochement entre les bombardements en Libye et les élections cantonales en France, en ces termes: “Les socialistes français ont triomphé lors d’élections locales ce week-end. Les rebelles libyens ont triomphé à Brega et Ras Lanouf. En France, les regards sont déjà tournés vers l’élection présidentielle de 2012. En Libye, le regard des rebelles est tourné vers Tripoli. Vous ne pensez pas que ces choses sont liées. Mais, bien entendu, elles le sont.”
L’éditorialiste américaine analyse enfin que, le “président français dont l’empressement à prendre de vrais risques pour jouer un rôle, n’importe quel rôle (…), est sans précédent” et de conclure que cela se joue désormais “à quitte ou double”.
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