|
 |
  |

Les Etats-Unis doivent agir quand "leurs intérêts et leurs valeurs" sont en danger "c'est ce qui est arrivé en Libye". C'est en ces termes que Barack Obama a justifié Lundi l'intervention américaine en Libye.
Selon le président américain qui s'exprimait depuis l'Université de Défense nationale à Washington, l'intervention américaine a "empêché un massacre". Barack Obama, s'est aussi dit "conscient" des "risques et des coûts" d’une opération de cette envergure.
Le président a rappelé le précédent irakien: "Là-bas le changement de régime a pris huit ans, coûté des milliers de vies américaines et irakiennes, et près de mille milliards de dollars".
Barack Obamaa estimé que: "Ce n'est pas quelque chose que Etats-Unis peuvent se permettre de répéter en Libye" en renversant Kadhafi par les armes, puisse qu’il faudrait alors que les USA envoient des troupes sur le terrain.
"Les dangers courus par nos hommes et femmes en uniformes seraient bien plus grands. De même que les coûts et la part de notre responsabilité pour ce qui arriverait par la suite" a dit Barack Obama, précisant que "Si nous tentons de renverser Mouammar Kadhafi par la force, notre coalition va voler en éclats".
Le président américain et ses alliés, préfèrent donc manifestement laisser les risques aux insurgés, puisse que Barack Obama n’a pas écarté l’option de leurs fournir des armes. Interrogé sur NBC à ce sujet, Barack Obama, a répondu: " Je ne l'exclus pas. Mais je ne dis pas non plus que cela va se faire."
|
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Alain Juppé a indiqué que Paris est prêt à discuter d’un soutien militaire aux insurgés.
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Même son de cloches du côté de la France et de la Grande-Bretagne qui pourraient bien choisir d’armer les insurgés, plutôt que d’envoyer leurs propres soldats, mener l’offensive contre Mouammar Kadhafi.
A l’issue de la rencontre du groupe de contact sur la Libye, réuni hier mardi à Londres, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé a indiqué que Paris était prêt, à discuter avec ses partenaires d’un soutien militaire à la rébellion libyenne.
Cependant, l'idée de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis de soutenir militairement les rebelles suscitent sur le plan diplomatique de nombreuses réactions hostiles. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a rappelé qu’: "Aucun pays n'a le droit d'armer les rebelles en Libye, en vertu du mandat approuvé par le Conseil de sécurité de l'Onu".
Le président chinois Hu Jintao en recevant son homologue français, dont le pays a été, en tête dans la décision de lancer ces frappes, a rappelé à Nicolas Sarkozy que: "si les actions militaires apportent le désastre aux civils innocents et aggravent la crise humanitaire, cela pourrait violer l'esprit originel de la résolution du Conseil de sécurité" dont "Le but est d'arrêter les violences et de protéger les civils".
L'Otan devrait en principe prendre le relais des opérations en Libye où, les combats sont toujours ardus. Sur le terrain, les forces du colonel Kadhafi ont réussi à repousser les rebelles dans l'Est, et bombardent actuellement la ville de Misrata, selon diverses sources concordantes. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 4 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|