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Farrakhan veut faire sauter les verrous du système éducatif américain qu’il considère en déclin, c'est qu'il a rappelé à des centaines de personnes réunies dimanche dernier dans une église du Sud des Etats-Unis, venues écouter son discours.
Le discours, intitulé "Défi Éducatif : un Nouveau Paradigme au 21e siècle," était le point d'orgue d'une conférence de trois jours au cours de laquelle des éducateurs, des activistes communautaires et des leaders religieux venus de tout le pays se sont rencontrés pour discuter des solutions pour sauver ce qu'ils ont appelé un système d'enseignement en détresse.
Farrakhan a conseillé aux parents et aux éducateurs de rendre les programmes d'études des écoles publiques plus accessibles aux enfants de minorité. "Quand les enfants ne peuvent pas se reconnaître dans l'éducation, ils ne s’y intéressent pas"(...)"Enseignez-leur qui ils sont"," a-t-il ajouté. Même si, le ministre a repoussé l'idée selon laquelle l'éducation est une panacée à tous les problèmes de société il a avancé l’idée selon laquelle : "Il y a les gens venant de l'université avec des diplômes qui disent que nous avons accompli ce que ce monde doit offrir". " Nous voyons l'effondrement de l'économie - mais regardons tous ces gens avec un doctorat dans l'économie." A-t-il conclu. |
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La responsabilité de l’histoire |

Farrakhan, rejoint sur scène par le révérend Michael Pfleger (le révérend blanc qui à la suite du révérend Wright avait qualifié Hillary Clinton de raciste), a attribué les lacunes du système éducatif de l'Amérique à l'histoire même du pays. L’élitisme, la non-adéquation d'enfants de minorité avec les programmes d'études et l'absence de religion dans les classes.
Le ministre a d’ailleurs déclaré que "ce système d’enseignement, qui relève de l’enseignement d'élite, et qui n'a jamais été conçu pour les masses a été enraciné dans la suprématie blanche." Et d’ajouter que, tous ces problèmes dans l’éducation, surviennent de cette idée à la racine. Une idée finie, qui doit être combattue pour bâtir quelque chose de nouveau et de meilleur.
Farrakhan a aussi condamné l'Amérique parcequ'elle fait selon lui une "séparation extrême entre l'église et d'état", en disant qu'un nouveau paradigme éducatif est celui inculqué dans la foi. Il s'est référé au programme de campagne de Barack Obama reposant sur "le changement". Mais le candidat démocrate a écarté des déclarations faites par le ministre en février, quand il a célébré la candidature d'Obama. "Le monde cherche le changement, donc le frère a frappé à l'endroit juste" avait affirmé Farrakhan. |
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