
"Dans le cadre de la recherche de l'apaisement, les responsables de la sécurité publique ont suspendu toute autorisation pour les manifestations dans les lieux publics" a annoncé, Augustin Andriamananoro, le porte parole du HAT (Haute Autorité de Transition). La mairie d'Antananarivo, proche des autorités de transition, avait restreint aux jeudi et vendredi l'accès de la "place de la démocratie", un lieu ou les partisans du président déchu, Marc Ravalomana, manifestent régulièrement.
Lundi, les forces de l'ordre avaient brutalement réprimé des partisans de M. Ravalomanana qui avaient quitté la "place de la démocratie" où ils étaient cantonnés depuis plusieurs jours. Les heurts ont fait deux morts et 20 blessés.
"L'arrêté sera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, jusqu'à ce que le calme revienne. La démocratie ne veut pas dire anarchie. On n'a jamais interdit les manifestations sur la place de la démocratie, ce qu'il faut éviter, ce sont les débordements en dehors" a ajouté le ministre de la communication.
Le conseil des ministres a également procédé au remplacement du préfet de police d'Antananarivo et du commandant de la gendarmerie nationale, qui avaient tous deux été nommés par le précédent régime. |