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Il persiste et signe. Marc Ravalomana ne compte pas quitter le pouvoir. Les appels réclamant son départ n'ont pas ébranlé le résident du palais présidentiel d'Iavoloha. Celui-ci a qualifié la contestation de « manifestation de rue qui utilise la terreur et la répression pour survivre » ajoutant, dans le même communiqué, « qu'une auto proclamation ne donne pas de pouvoir légal ».
Le chef de l'État malgache a évoqué l'organisation d'une consultation nationale pour décider de son sort. « S'il va falloir passer par un référendum, je n'ai rien à craindre d'une telle éventualité », a-t-il assuré dimanche matin alors qu'il participait à un culte religieux devant son palais présidentiel, là où il vit reclus depuis plusieurs jours, à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale, Antananarivo. Marc Ranavalomana a demandé à son gouvernement, lors d'un discours diffusé à la radio, d'organiser le référendum "dans les plus brefs délais". |
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Démission demandée par l'armée et le président de l'assemblée nationale |

Leader de l'opposition au président sur la sellette, Andry Rajoelina a organisé samedi, sur la place du 13 Mai un meeting pour demander le départ de Ravalomanana. Ce dernier escorté par des militaires de son domicile au lieu-dit, bénéficie du soutien de l'armée.
Celui qui vivait caché depuis plusieurs jours est donc apparu sur l'estrade de la place centrale en compagnie du président de l'assemblée nationale, Jacques Sylla. « Il n'y a qu'une solution : la démission du président Ravalomanana », a souhaité cet ancien premier ministre de l'actuel chef d'Etat.
Dans son discours, "TGV", surnommé ainsi en raison de sa rapide ascension politique, avait alors demandé au président de "quitter humblement le pouvoir" dans les quatre heures qui allaient suivre. Auparavant, l'opposition, constituée en "Haute Autorité de transition", s'était engagée à organiser des élections générales d'ici deux ans. Dans la matinée, des membres de son "contre-gouvernement" ont pris possession des bureaux du premier ministre, laissés à l'abandon. Les bureaux présidentiels quant à eux ont été investis par les militaires. L'étau se resserre inexorablement autour du téméraire président. |
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