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Le chef de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim le 7 août 2008 à Kuala Lumpur
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Pour l’ancien vice premier ministre, Anouar Ibrahim le scénario de 1998 semble se répéter. Chef de l’opposition est à cette époque un homme politique qui monte en Malaisie.
La crise financière secoue le pays et ses critiques contre le chef du gouvernement vont causer sa perte. Il est Limogé, accusé de corruption, mais surtout de sodomie, un crime très sévèrement puni en Malaisie.
L'homme va passer six longues années derrière des barreaux, le temps pour la Cour suprême de juger irrecevables les charges qui pèsent contre lui. Libre, Anouar Ibrahim et ses avocats n'auront de cesse de dénoncer un complot étatique, des accusations fabriquées pour l'éliminer.
En mars dernier, les résultats inattendus de l'opposition aux élections générales relancent sa carrière politique. Manifestations, attaques en règle contre le parti au pouvoir, Anouar Ibrahim redevient gênant.
C'est alors que ressurgissent de nouvelles accusations de sodomie, sur l’un de ses assistants âgé de 23 ans, Mohamad Saiful Bukhari Azlan, qui a déposé une plainte à son encontre.
C'est une calomnie, une accusation malveillante et je suis innocent », a-t-il déclaré. Il a plaidé non coupable après s'être vu communiquer par un tribunal de Kuala Lumpur les motifs de son inculpation. Il a été libéré après avoir versé une caution de 6100 dollars, jusqu'à la prochaine audience prévue le 10 septembre. Ces poursuites surviennent à quelques semaines d'une élection partielle qui pourrait signer le retour du chef de l'opposition au Parlement.
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