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Malamine Koné (à gauche) remet des ballons à des jeunes lors d'un arrêt improvisé
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grioo.com |
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Située à près 650 kilomètres de Bamako, la ville de Mopti accueillait les 1ères journées culturelles des communautés bozo, avec au menu plusieurs festivités, notamment des courses de pirogue. Les festivités avaient été couplées à une cérémonie de dons prévue dans le cadre du mois de la solidarité. Mopti est la capitale de la cinquième région administrative du Mali et se compose d’une population assez variée (Bozos, Peuhl, Sonrhay, Bambaras,..). Entourée d’eau (le fleuve Niger et son affluent le Bani s’y rencontrent), Mopti est surnommée "la Venise Malienne".
Sur le trajet menant de Bamako à Mopti, une rencontre improvisée eut lieu avec un groupe de jeunes footballeurs surpris de se voir remettre un ballon par Malamine Koné qui les a encouragé à continuer le football car a t-il dit, "les aigles [du Mali] ont besoin de préparer la relève". Il a aussi exhorté les jeunes présents à ne pas oublier l'école. Après l'arrivée samedi soir à Mopti, Malamine Koné était attendu à la cérémonie prévue le lendemain matin à 9 heures où il devait remettre 50 tonnes de riz et 10 000 cahiers.
La cérémonie a eu lieu en présence d'associations venues de diverses régions du Mali, de personnalités, et des autorités locales comme Oumar Batili, maire de Mopti, ou le préfet de la région. Alassane Bochoum, représentant du ministre du développement social ainsi que le préfet de la région de Mopti.
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Malamine Koné et son épouse à Mopti
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grioo.com |
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Après l'introduction de l'excellent Amadou Sankaré, animateur de l'ORTM (Office de Radio Télévision du Mali) de Mopti, Oumar Batili a salué Malamine Koné en disant qu’il n’avait ménagé "ni son temps, ni ses moyens pour venir en aide à ses compatriotes". Le parrain du mois de la solidarité a pris la parole en disant qu’une société voulant obtenir une meilleure place sur l’échiquier mondial se jugeait sur la façon dont elle traitait les personnes les plus fragiles et les handicapés.
Evoquant son action au Mali, le créateur de la marque Airness a raconté une anecdote : "Un jour, un journaliste européen à Paris m’a interviewé, en disant que j’investissais beaucoup au Mali, et en me demandant pourquoi je n’investissais pas autant en France. Je lui ai répondu que quand je mourrai, je serai enterré au Mali, raison pour laquelle je préférais y investir davantage". Malamine Koné aurait également pu ajouter que le Mali avait beaucoup plus besoin de ses investissements que la France au regard du poids économique des deux pays.
La matinée s’est achevée en fin de matinée avec un résumé des discours des divers intervenants en Bambara et le retour de la délégation accompagnant Malamine Koné à Bamako.
 Photos : Malamine Koné parrain du mois de la solidarité au Mali, 3 et 4ème journée
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