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Les chefs d'Etat de la Cedeao le 29 mars 2012 à Abidjan
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La Cedeao a décidé lundi 2 avril à Dakar d'un "embargo total" contre la junte au pouvoir à Bamako, en application des menaces annoncées lors du précédent sommet sur la crise malienne qui a eu lieu le 29 mars à Abdijan. C'est Alassane Ouattara, le président en exercice de la Cedeao, qui a déclaré : "Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui (lundi 2 avril) et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel (sera) effectivement rétabli".
La Cedeao qui avait mis en alerte des forces estimées à 2000 hommes, a décidé "de la mise en place immédiate" de sa force militaire d'attente. Une réunion des chefs d'Etat-major de la Cedeao aura lieu à Abidjan dans les jours qui viennent pour décider des modalités d'activation de cette force". A noter que la Mauritanie et l'Algérie, deux pays qui ne sont pas membres de la Cedeao, mais qui ont des frontières communes avec le Mali, ont décidé de participer à la réunion. Ce qui laisse supposer qu'ils pourraient eux aussi appliquer l'embargo qui a été décidé par la Cedeao.
De son côté, la Junte a réagi par la voix de son chef, le capitaine Sanogo. Ce dernier a dit avoir "pris acte" de la décision de la Cedeao, ajoutant que la priorité etait cependant "le recouvrement de l'intégrité territoriale" dans le Nord du pays. |
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Le Mali va t-il vers la partition ?
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Tombouctou, qui était tombé entre les mains des rebelles Touareg, serait maintenant aux mains des islamistes d'Ansar Din et d'Aqmi (Al Qaida au Maghreb Islamique).
Iyad Ag Ali, chef d'Ansar Dine, est entré dans la ville de Tombouctou et aurait chassé les rebelles du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad). Selon le journal "Le Républicain", Iyag Ag Ali aurait planté dans le camp jusque là contrôlé par les miliciens arabes le drapeau des jihadistes barré d’un énorme « Allah Akbar » et un autre drapeau vert jaune rouge de la République du... Mali.
Toujours selon le journal "Le Républicain", le patron de Ansar Din affirme que ce n'est pas le Mnla – dont le QG tenu par Mohamed Ag Najim, chef militaire du mouvement, est situé à l’aéroport à l’entrée de la ville- qui fera la loi à Tombouctou mais la « charia ». Joignant l'acte à la parole, Iyad Ag Ali a rendu visite aux malades pour distribuer des médicaments, mais a également envoyé ses troupes demander aux femmes de...se voiler. Opérant sur le mode de la séduction, Iyag Ag Ali a déclaré : "nous sommes venus pour répandre la parole de Dieu et non pour nous attaquer aux populations et à leurs biens...". Propos dont on ne sait s'ils suffiront à rassurer la population.
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Selon l'agence d'information en ligne mauritanienne Al-Akhbar lundi, "des forces d'Aqmi ont investi dimanche soir la ville de Tombouctou, avec 50 véhicules surarmés". "Yahya Abou Al-Hammam,( un des chefs d'Aqmi) est entré dans la ville et en a fait de l'ancien état-major" de l'armée malienne son "quartier général". "Désormais, les drapeaux d'Aqmi flottent sur l'état-major et partout dans le reste de la ville", ajoute Al-Akhbar.
Kidal, Gao et Tombouctou sont désormais contrôlées par la rébellion touareg du MNLA,les groupes islamistes et les trafiquants. Les habitants de la ville de Mopti, qui n'est pas loin, se sont enfuies pour chercher refuge, au cas où les rebelles arriveraient dans la ville. Si Mopti viendrait à tomber, Bamako ne serait plus qu'à 700 kilomètres. Même si les rebelles du MNLA ont affirmé qu'ils ne descendraient pas au Sud, la situation serait des plus inquiétantes. |

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