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La pratique libyenne ne correspond guère au panafricanisme prôné par Kadhafi
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Le Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance, (SADI, opposition) s'est indigné mardi de l'expulsion en cascade de ressortissants africains et plus particulièrement des Maliens par les autorités libyennes, dans un communiqué transmis à Panapress à Bamako.
Selon le parti du Dr Oumar Mariko, ancien leader estudiantin, "ces opérations menées avec une violence et une brutalité inouïes se traduisent par des arrestations massives et des rackets systématiques".
"Les expulsés sont dépouillés de leurs biens, torturés, humiliés, jetés en prison pendant plusieurs mois puis largués manu militari à l’aéroport international de Bamako-Senou", écrit le SADI dans son communiqué, ajoutant que "Beaucoup parmi eux ont été traumatisés par les violences de la répression et le régime carcéral (privation de nourriture et d’assistance médicale pour les malades et les blessés) et en gardent des séquelles physiques et psychologiques".
"Le Parti SADI condamne sans réserve ces expulsions brutales et inhumaines à l’encontre de nos compatriotes vivant en Libye, aussi l’attitude des autorités libyennes qui ont violé toutes les conventions internationales relatives au respect du droit de la personne humaine ainsi que de la protection de leurs biens", poursuit le même texte.
Le parti exige également du gouvernement malien "des mesures urgentes pour obtenir de la Libye des réparations pour les dommages subis à nos compatriotes et la récupération des biens dont ils ont été spoliés". On rappelle que plus de 400 Maliens en situation de séjour irrégulière en Libye avaient été expulsés la semaine dernière de Tripoli. |