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Marion Jones en janvier 2008
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daylife.com |
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Le ministère de la justice américain a confirmé que l’ex-championne olympique déchue Marion Jones faisait partie des centaines de personnes qui ont sollicité une réduction de peine ou une grâce auprès du président américain George Bush qui achèvera son mandat dans quelques mois.
le ministère de la justice américain n'a pas donné plus de détails, mais on sait que ces demandes sont revues par le ministère qui soumet ensuite ses recommandations au président. On ne sait pas à quelle date Marion Jones a effectué sa demande. Elle avait été condamnée à une peine de six mois de prison qu’elle purge depuis le 7 mars dernier au sein de la prison de Fort Worth, au Texas.
Le nouveau président de l’athlétisme américain, Doug Logan, a lui aussi écrit au président Bush, au sujet de Marion Jones, non pour la défendre, mais pour l'enfoncer : "En tant que nouveau président de l'athlétisme américain, j'ai un devoir moral et pratique de plaider contre sa requête (...) En mentant et en trichant, Marion Jones a fait tout ce qu'elle pouvait pour violer les principes de l'athlétisme et des compétitions olympiques. Quand ses performances sont devenues sujettes à caution, elle remettait à sa place toute personne qui doutait de sa pureté, de son talent et de son éthique de travail. Tout comme elle a réussi à nous duper au sujet de ses performances, elle a dupé beaucoup de gens qui lui donnaient le bénéfice du doute."
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"Réduire la peine de Mme Jones ou lui accorder une grâce enverrait un très mauvais message aux jeunes gens qui l’ont idolâtré, renforçant la sensation que vous pouvez tricher et vous en tirer quand même." Selon lui, le cas Marion Jones est une des plus grosses fraudes de l’histoire des jeux olympiques, et cette dernière ne mériterait donc aucune clémence, ni même une réduction de peine car ce serait aussi "un mauvais message envoyé à la communauté internationale".
Marion Jones qui avait dans un premier temps nié s’être dopée avait admis en octobre 2007 qu’elle avait utilisé des produits dopants et menti aux enquêteurs fédéraux qui l'avaient interrogée en novembre 2003. Elle avait également reconnu être au courant du plan d’escroquerie monté par Tim Montgomery dans une affaire de chèques frauduleux d’une valeur de plusieurs millions de dollars.
En janvier 2008, Jones a été condamnée à 6 mois de prison et 400 heures de travaux d’intérêts généraux chaque année dans les deux ans suivant sa sortie de prison. Elle avait été condamnée à six mois pour l’affaire de dopage et deux mois pour l’affaire de chèques frauduleux, mais a été autorisée à purger les deux peines simultanément.
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