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Mme Diarra Mariam Flantié Diallo avec Amadou Toumani Toure
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L'Essor |
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Maroc Télecom a acquis 51% du capital de la Sotelma (Société de Télécommunications du Mali) pour 180 milliards de Fcfa (environ 275 millions d'euros) à la suite d'un accord signé mardi 7 juillet.
Côté malien, ce sont Mme Diarra Mariam Flantié Diallo (communication et nouvelles technologies) et son homologue de l'Économie et des Finances, Sanoussi Touré qui ont signé le contrat, tandis que Abdessalam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom signait pour la filiale de Vivendi.
Le président malien Amadou Toumani Touré, le premier ministre, Modibo Sidibé, ainsi que plusieurs membres du gouvernement malien étaient présents lors de la signature du contrat de cession. Selon la ministre de la communication et des nouvelles technologies, le contrat signé avec Maroc Telecom "est la plus importante des privatisations jamais menées au Mali et l'une des plus importantes en Afrique de l'Ouest".
Le processus d'appel d'offre avait été lancé le 22 décembre 2008 et lors du dépouillement le 12 janvier 2009, c'est Maroc Telecom qui avait fait la meilleure offre (165 milliards de francs cfa), offre jugée insuffisante par le gouvernement malien. Maroc Telecom a porté son offre à 180 milliards de francs cfa pour 51 % du capital.
Selon Abdessalam Ahizoune, les enjeux de la privatisations tels qu'exposés par les autorités maliennes sont les suivants :
-Permettre à la Sotelma d'accélérer son développement dans un environnement concurrentiel,
-favoriser la promotion de la société de l'information et contribuer au développement de l'économie nationale en accélérant l'insertion des acteurs économiques maliens dans l'économie mondiale.
-Faire de la Sotelma une référence au Mali en matière de télécommunications
Maroc Telecom est présente dans plusieurs pays africains : en Mauritanie via sa filiale Mauritel, au Burkina Faso (Onatel) et au Gabon (Gabon Telecom). Maroc Telecom est devenu en 2004, une filiale du groupe Vivendi Universal qui détient aujourd'hui 53% du capital, l'État marocain ne conservant plus que 30%. Le reste du capital a été introduit en bourse. |