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Le président zimbabwéen Robert Mugabe, le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai, et le médiateur sud-africain Thabo Mbeki, à Harare le 15 septembre 2008
©
AFP |
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Au lendemain de la reprise des pourparlers visant à désenliser la situation politique au Zimbabwe, le chef de l’opposition a réclamé mercredi dans un communiqué, le départ du médiateur de la crise qu’il accuse de bloquer les discussions: "Nous avons écrit au président de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), le président sud-africain Kgalema Motlanthe, détaillant les relations exécrables avec M. Mbeki et demandant qu'il démissionne(…) Malheureusement, les négociations ont été freinées par l'attitude et la position du médiateur Thabo Mbeki. Il n'a pas l'air de comprendre à quel point la situation au Zimbabwe est désespérée et que les solutions qu'il propose sont trop faibles. Il n'aide pas les parties à se rapprocher parce qu'il ne comprend pas ce qui doit être fait".
Le chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), accuse aussi le médiateur Mbeki de partialité : "En plus, son soutien de la Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, au pouvoir), au détriment d'un véritable dialogue, ne permet pas au MDC de continuer à négocier sous sa médiation", a donc conclu Morgan Tsvangirai. L’opposition, a toutefois souligné par la voix de son porte parole que le fait de ne plus vouloir négocier sous l’égide de Thabo Mbeki, ne signifie pas qu’elle se retirait des discussions. En avril dernier, l’opposition avait déjà essayé de récuser l’ex-président Sud-africain, commis depuis juillet par la SADC, pour coordonner des pourparlers entre pouvoir et opposition en vue de mettre un terme au conflit politique qui paralyse le Zimbabwe.
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Faut toutefois souligner que la médiation de Thabo Mbeki a accouché le 15 septembre dernier, d'un accord jugé historique de partage du pouvoir entre Morgan Tsvangirai et Robert Mugabe; mais les deux rivaux semblent définitivement chacun, camper sur sa position notamment en ce qui concerne la répartition des portes feuilles clés. Pessimiste au sujet des nouvelles discussions qui ont débutées le 25 novembre, Morgan Tsvangirai a assené : "L'équipe de Mugabe négocie comme si sa priorité était de couvrir les problèmes plutôt que de les résoudre (…)
En l'absence de progrès dans les discussions, le MDC va désormais se concentrer sur la résolution de la crise humanitaire au Zimbabwe", qui "représente la plus grande menace à laquelle le pays ait jamais dû faire face", a donc conclut le chef de l’opposition.
Il est vrai que ces pourparlers interviennent effectivement à l’heure où une épidémie de choléra au Zimbabwe vire au drame humanitaire, avec près de 9.000 cas recensés, dont 366 mortels, entre la mi-août et le 25 novembre, selon l'ONU. Une situation préoccupante qui mériterait sans doute que pouvoir et opposition mettent leurs ego de côté pour privilégier les intérêts de la population. |

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