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Le leader d'extrême-droite sud-africain Eugene Terreblanche
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Jacob Zuma a appelé au calme après l'annonce de l'assassinat samedi du leader d'extrême-droite afrikaaner Eugène TerreBlanche. Pour le président sud-africain, il importe que personne en tire avantage du décès de Terreblanche en incitant à la haine raciale.
"J'ai appris avec choc le meurtre brutal d'Eugene Terreblanche la nuit dernière, qui aurait été commis par des gens travaillant pour lui. Deux suspects ont été arrêtés et la police continue l'enquête. Nous condamnons fermement de tels actes de violence. C'est aux moyens pacifiques et à la justice qu'on doit recourir pour résoudre des différends, y compris ceux liés au travail (...) je demande à notre peuple, Blancs et Noirs, de rester calme et de permettre à la police(...) de faire son travail. Ce n'est pas le moment d'entamer une spéculation qui pourrait envenimer les choses (...) L'Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, quelque soit leur race, couleur ou sensibilité politique. C'est le principe fondamental sur lequel notre nation repose(...)" |
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Selon la police sud-africaine, Terreblanche a été battu à mort par deux des employés de sa ferme suite à une dispute au sujet de salaires non versés. Le mouvement d'extrême-droite qu'il présidait a demandé à ses membres de rester calme. Les deux employés qui auraient tué Terreblanche seraient âgés respectivement de 21 et 15 ans selon les médias sud-africains.
Lors d'une conférence de presse, Nathi Mthethwa, le ministre chargé de la police, a demandé à l'assistance et aux responsables politiques d'éviter les commentaires provocateurs, afin que la police puisse travailler dans le calme. Certaines organisations des droits de l'homme et partis politiques d'opposition avaient critiqué Julius Malema, président de la ligue des jeunes de l'ANC (en voyage au Zimbabwe au moment des faits) qui chantait et refusait que soit interdit un hymne de l'ANC datant de l'époque de l'apartheid, et dont certaines paroles appelaient à "tuer le Boër" (fermier blanc sud-africain NDLR).
Terreblanche avait créé son mouvement suprémaciste en 1973, en vue de contester ce qu'il considérait comme des politiques trop favorables aux Noirs à l'époque de l'apartheid. A la fin de l'apartheid, il prônait la création d'un Etat séparatiste blanc, avait menacé de provoquer une guerre civile avant de finalement sombrer dans l'obscurité. |
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