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Michelle Obama en couverture de ''Newsweek''
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news2.yimg.com |
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Faire la une de l’un des plus influents hebdomadaires américains n’est pas donné à tout le monde. Michelle Obama, l’épouse du candidat à l’investiture démocrate Barack Obama a fait la couverture du magazine Newsweek (du 18 au 25 février).
Au menu notamment, un retour sur son background familial et scolaire (elle est diplômée des universités de Princeton et de Harvard), sur sa carrière professionnelle (elle a quitté le secteur privé pour des jobs moins bien rémunérés dans le public), sa rencontre avec Barack (dont elle était la supérieure hiérarchique lorsqu’ils se sont rencontrés), ses relations avec l’équipe de campagne de son mari, l’éventuelle arrivée à la Maison-Blanche…
Si elle soutient son mari, Michelle Obama n’est pas vraiment une fan de politique : elle n’envisage pas du tout de reprendre le siège de sénateur de son mari si celui-ci le laisse vacant après la course à la présidentielle, déclare « détester les heures passées au téléphone pour les soirées fundraising ». Celle que Barack Obama appelle son « roc » lui permet selon le magazine de garder les pieds sur terre, de garder le contact avec ses filles, de ne pas se laisser griser par l’atmosphère de campagne et la quasi-adulation dont il est l’objet. |
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Femme à forte personnalité, Michelle Obama déclare à Newsweek avoir été caricaturée comme une sorte de "femme castratrice". "Barack et moi nous en rions. Vous pensez vraiment que quelqu’un peut émasculer Barack ?" Selon Newsweek, l’humour de Michelle Obama qui passe bien oralement peut parfois tomber à plat quand il est rapporté en version écrite, pouvant parfois passer pour irrespectueux envers son mari (elle avait ainsi déclaré une fois que son haleine au réveil n’était pas ce qu’il y avait de mieux !)
L'hebdomadaire revient aussi sur la période Princeton de Michelle Obama et note que pour elle, il y avait une barrière dans les années 80 entre les étudiants noirs dont elle faisait partie, et les autres. Leurs camarades les regardaient comme des récipiendaires de l’affirmative action qui ne méritaient pas vraiment d’être là.
Le sujet était suffisamment important pour Michelle au point qu’elle avait même écrit un mémoire sur le sujet, intitulé « les Noirs étudiants à Princeton et la communauté noire ». Le mémoire n’est plus accessible, mais selon le Chicago Sun Times cité par Newsweek, elle écrivait notamment que "Princeton lui avait plus qu’elle ne l’avait ressenti avant fait prendre conscience de sa condition de Noire (...)" Le magazine note aussi que Michelle Obama dit aujourd’hui de façon "pas vraiment convaincante" ne plus se souvenir de ce qu’il y avait dans ce mémoire. |

Après sa rencontre avec Barack, Michelle Obama a quitté son job dans le privé (elle travaillait dans un cabinet d’avocat) pour des jobs dans le secteur public moins bien rémunérés. Réticente au départ –il fallait tout de même rembourser l’emprunt souscrit pour financer ses études-, elle a été convaincue par Barack. Les choses ont évolué entre temps puisque dans son dernier emploi, au centre médical de l’université de Chicago, elle touchait 275 000 dollars par an (environ 180 000 euros). Mais c’est le succès du livre d’Obama "The audacity of hope" qui a permis de rembourser définitivement toutes les dettes.
Quant à savoir ce qu’elle ferait en tant que première dame, Michelle Obama déclare qu’il y a des tas de choses qu’on peut faire à la Maison-Blanche, mais que tant qu’elle ne sait pas de quelles ressources elle pourra réellement disposer, de quel temps, et ce qu’il y aura au programme pour le pays, elle ne peut pas réellement se prononcer.
Bien qu’elle n’ait pas de rôle officiel dans la campagne, Michelle joue un rôle important, notamment auprès du public afro-américain auquel elle a dit qu’il fallait au moins prendre le risque de voter pour son mari. Aux gens qui doutent du fait que Barack soit prêt à prendre les rênes du pays, il lui est arrivé de raconter sa propre histoire selon Newsweek : |

"j’ai rencontré une fille de 10 ans en Caroline du Sud qui m’a dit que si Barack était élu président, alors elle pouvait imaginer devenir tout ce qu’elle voulait dans la vie." Pour Michelle Obama, cette petite fille aurait pu être elle :
"elle aurait pu être moi, car la vérité c’est que je ne suis pas supposée être ici, je suis une rareté statistiquement. Une fille noire, qui a grandi dans les quartiers sud de Chicago. Etais je supposée étudier à Princeton ? Non...Certains disaient que la Harvard Law School était un objectif trop élevé pour moi. Mais si j’y suis allée, et j’y ai obtenu de bons résultats..." |
Michelle Obama clarifie sa remarque sur ''sa fierté" à l'égard de son pays |

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