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Mohamed Bacar est en exil à Cotonou depuis le 19 juillet
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daylife |
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Mohamed Bacar avait mis la France dans une situation délicate en demandant l’asile politique. Mais n’en parlons plus; puisque l’ex-président de l’Ile d’Anjouan a été expulsé de la Réunion et a été finalement envoyé à Cotonou, au Bénin.
Un tour de passe-passe qui n’aura fait que lui permettre d’échapper à la colère des ressortissants anjouanais résident à Mayotte, où il s’était réfugié à l'abri d'un mandat d'arrêt international lancé par les autorités comoriennes.
Son régime a été renversé au mois de Mars par l’armée nationale de l’Union des Comores, aidée des troupes de l’Union Africaine. Il était donc depuis en cavale en attendant un geste de la France. Selon le directeur de cabinet du président comorien chargé des questions de défense, l’ex-président, arrivé en 2001 au pouvoir grâce à un coup d’Etat, se serait déguisé en femme pour échapper aux autorités locales et rejoindre l'Ile de Mayotte.
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La France joue-t-elle un double jeu ? |

Selon le quotidien français Le Monde, Ahmed Abdallah Sambi, le président de l’Union des Comores soupçonne la France de soutenir Mohamed Bacar, en tant que dernière figure en date des velléités séparatistes anjouanaises.
Cette accusation est née de deux faits. Tout d’abord de la proposition française à l’égard de Mohamed Bacar, concernant un asile politique depuis que le régime est menacé, en 2001.
Ensuite, ce sont des gendarmes français qui ont sauvé l’ex-président de la colère des ressortissants anjouanais mécontents de sa venue en le territoire de Mayotte et la collectivité de la Réunion, où il était depuis le 1er avril dernier en attendant son pays d’accueil.
Un point peut cependant mettre en balance cette accusation. L’opération « Démocratie au Comores », qui visait à chasser Mohamed Bacar du pouvoir, a été organisée à l’aide d’un certain soutien logistique de la France qui aurait transporté des soldats de la force de l’Union Africaine mais aussi fournit des munitions aux soldats comoriens.
Le personnage avait néanmoins été considéré « d’encombrant » par les autorités françaises. Pour Abdourahim Said Bakar, interrogé par l’AFP, « le criminel Bakar doit être jugé soit par une juridiction comorienne, soit par une juridiction internationale ». Le porte-parole du gouvernement s’est aussi interrogé sur « le rôle de la France dans cette affaire » et sur « les craintes que la France avait concernant les découvertes des autorités comoriennes »
L’heure est donc à la recherche d’une stabilité politique pour l’île d’Adjouan alors que Mohamed Bacar, lui, a déclaré qu’il « restera au Bénin autant qu’on le lui permettra. »
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