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Le turc Ramazan Baydan, présente un nouvel échantillon de ses chaussures, rebaptisées "chaussures Bush".
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AFP/STR |
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Après les nombreuses manifestations de soutien au journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi, devenu héros du monde arabe pour avoir lancé ses chaussures sur George W. Bush en pleine conférence de presse à Bagdad, c’est au tour de la paire de projectiles de circonstance de connaitre son heure de gloire. Pour commencer un fabricant de chaussures, installé à Istanbul, revendique la paternité du soulier du délit.
Ramazan Baydan qui dit l’avoir formellement identifiée à la télévision, signe et persiste que c’est bien c’est "sa" chaussure qui a servi de projectile au journaliste irakien Mountazer Al-Zaïdi pour viser (sans l’atteindre), le président américain, le 14 décembre. Le modèle; du cuir noir, léger (300 g) mais solide, qu'il confectionne depuis dix ans et commercialise en Turquie et au Moyen-Orient. Un produit dont il s’est même félicité de l'"aérodynamisme".
Le fabricant explique également que ce modèle a été rebaptisé "Bush Shoes", pour une opération commerciale plus parlante que son ancien nom. La paire de chaussures, appelée à l’origine Ducati 271 enregistre depuis huit jours un record des ventes à en croire Ramazan Baydan, qui affirme en outre avoir été obligé d’embaucher cent personnes pour faire face à un afflux de commandes venues du monde entier.
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Le modèle qui a loupé le président américain
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AFP |
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L’usine Baydan, dont il s'agit, commercialisait annuellemnt 15.000 paires du modèle Ducati 271. Elle doit livrer 370.003
"chaussure Bush" dans les semaines à venir. Une entreprise américaine aurait même prévu d'acquérir 19.000 paires de ce "modèle 271". Au moins 370 000 paires doivent être expédiées en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans tout le Moyen-Orient, tandis que quinze mille autres sont attendues très prochainement en Irak.
Cela dit, malgré son franc succès le fabricant a voulu que la chaussure conserve son prix de vente habituelle de 27 dollars, soit un peu plus de 19 euros le produit manufacturé. Si la paire originale, lancée par le journaliste irakien n’a pas fait long feu, car saisie et détruite par les militaires américains et irakiens, l’on imagine de beaux jours en perspective pour les nouvelles fabrications de la compagnie Baydan. Difficile d’en dire autant pour Mountazer al-Zaïdi, qui a 29 ans risque jusqu’à 15 ans de réclusion pour son geste.
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