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Morgan Tsvangirai et Barack Obama
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Le premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai a reçu un accueil chaleureux à la Maison-Blanche. Il a rencontré la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Hillary Clinton, et le président Obama. Ce dernier a déclaré vouloir encourager le respect du droit, les droits de l'homme et l'éducation de base, ainsi que la santé au Zimbabwe.
Morgan Tsvangirai, qui est devenu premier ministre au terme d'un accord de partage de pouvoir avec Robert Mugabe, effectue actuellement une tournée internationale en vue de récolter de l'argent pour son pays qui est dans une situation économique extrêmement difficile.
Barack Obama a déclaré avoir une "extraordinaire admiration pour le courage et la ténacité" dont a fait preuve Morgan Tsvangirai, leader du Movement for Democratic Channge, dont les observateurs pensent qu'il avait gagné le premier tour des élections au Zimbabwe, avant que le processus ne soit interrompu par le pouvoir en place.
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Comme Nelson Mandela, j'ai accepté de travailler avec un régime non-démocratique pour assurer la transition vers une démocratie entière |
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Morgan Tsvangirai |
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Morgan Tsvangirai et Hillary Clinton le 11 juin à Washington
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Pour le président américain, la coalition de partage de pouvoir est encourageante, après une période "très sombre et très difficile" pour le pays. L'attitude de Barack Obama envers Morgan Tsvangirai contraste avec celle qu'a eue le président américain envers Robert Mugabe. L'interdiction pour celui-ci et ses proches de se rendre aux Etats-Unis a en effet été prolongée, de même que les sanctions à l'égard du Zimbabwe il y a quelques semaines.
Cette rencontre avec Barack Obama, et surtout la bienveillance à son égard montrée par le président américain devrait aider Tsvangirai à convaincre d'autres pays d'aider le Zimbabwe. Avant qu'il ne rencontre Barack Obama, Tsvangirai avait essuyé un refus de la part des Pays-Bas qui avait exigé de "vraies réformes" comme conditions à une aide au Zimbabwe. |

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