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Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a déclaré, vendredi, qu'il n'aura de discussions "significatives" avec l'opposition que si elle reconnaît d'abord son élection à l'issue du second tour du scrutin, le 27 juin et si les puissances lèvent les sanctions imposées à son pays.
S'exprimant à son retour du sommet de l'Union africaine (UA) en Egypte, le dirigeant zimbabwéen a assuré qu'aucune discussion n'aurait lieu si l'opposition refusait de reconnaître sa victoire à l'élection, boycottée par ses opposants politiques à la dernière minute à cause des violences pré-électorales.
L'UA et les grandes puissances ont imploré les autorités zimbabwéennes d'engager des négociations avec l'opposition et d'envisager de former un gouvernement d'unité nationale afin de mettre un terme à la longue crise politique qui secoue le pays. Mais les positions des deux parties semblent être aux antipodes, chacune posant des conditions impossibles à réaliser pour la tenue des fameuses discussions.
Les opposants à M. Mugabe, pour leur part, affirment que les discussions ne pourront avoir lieu que si le gouvernement accepte la victoire au premier tour de scrutin organisé en mars du chef de file de l'opposition, Morgan Tsvangirai. |
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Mais M. Mugabe a estimé lors de ses premières déclarations faites après le sommet de l'UA au sujet du dialogue avec l'opposition, qu'aucun dialogue n'aurait lieu si ses opposants restaient intransigeants en refusant de le reconnaître en tant que président du Zimbabwe.
"Je suis le président de la République du Zimbabwe. C'est une réalité que tout le monde doit accepter avant que quiconque ne puisse entamer le dialogue avec nous", a-t-il martelé. "Avant tout le vote (de leur électorat) le 27 juin ne sera rejeté par quiconque. Les votes ne seront jamais reniés", a-t-il dit.
M. Mugabe, un ardent détracteur de l'ancienne puissance coloniale britannique, a tiré à boulets rouges sur Londres et Washington, qu'il accuse d'avoir financé ses opposants politiques au Zimbabwe pour l'évincer du pouvoir. Il reproche aux deux puissances d'avoir imposé des sanctions au Zimbabwe pour affaiblir son économie et encourager un vote en faveur de l'opposition.
Selon lui, les sanctions que la Grande-Bretagne et les Etats- uis essaient actuellement d'intensifier doivent être levées avant les négociations avec l'opposition. "La Grande-Bretagne et l'Amérique sont déraisonnables. Totalement stupides. Seuls les Zimbabwéens et non la Grande-Bretagne et l'Amérique peuvent choisir leur président", a conclu M. Mugabe.
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