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Les deux figurines à l'effigie de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal
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C’est l’avocat du président, français, Me Thierry Herzog, qui avait saisi par courrier la société Tear Prod, siège des éditions K&, pour demander que la poupée vaudou à l’image de Nicolas Sarkozy soit retirée du marché. La société a en effet mis en vente depuis le 9 octobre au prix de 12,95 euros, un duo de poupées dont l’autre est à l’effigie de Ségolène Royal. Face au mutisme de l’entreprise, Sarkozy a décidé d’attaquer la maison d’édition en justice.
Le panoplie, commercialisée en coffrets bleu et rouge comprenait également un manuel vaudou et une poupée d'une grosse vingtaine de centimètres, avec en accessoires, une douzaine d’épingles, selon le site Rue89 qui aurait vérifié le kit après l’avoir reçu à sa rédaction. Les Éditions K&B, ont confirmé avoir reçu le courrier de Me. Herzog. Cependant l’éditeur a fait savoir qu’en dépit de la désapprobation de cette poupée par Nicolas Sarkozy, il "n'entendait donner suite à aucune de demande de retrait des librairies".
K&B propose, de s'amuser à planter une aiguille dans différentes parties du corps de la figurine Sarkozy où sont colées certaines expressions heureuses ou pas de Nicolas Sarkozy. "Casse-toi pauvre con" dans le buste ou encore "Travailler plus pour gagner plus" dans le ventre et bien d’autres.
Ségolène Royal est elle aussi touchée par cette nouvelle trouvaille de K&B, dont pas moins de 10.000 exemplaires ont été mis sur le marché il y a trois semaines. Les expressions comme "Ordre juste" et "Vive le Québec libre" s'affichant sur sa figurine. Mme Royal n’a pas, plus que son ancien adversaire à la dernière présidentielle française, apprécié l'humour des éditeurs.
Son avocat, Me Jean-Pierre Mignard qui a parlé d’"atteinte à la dignité de la personne humaine" a déclaré que cette dernière envisage une assignation en justice des éditeurs.
Un humour noir, si l’on s’en tient aux vives réactions suscitées par ces figurines chez plusieurs membres de la classe politique française, dont certains y décèlent même une intention manifeste de nuire à l'image de Sarkozy ou à sa personne.
Au même moment, 1.000 euros d'amende ont été requis contre Hervé Eon. Ce qui lui est reproché? Avoir brandi une pancarte où il était écrit "Casse-toi pov' con" lors d'un passage de Nicolas Sarkozy à Laval. Il avait interpellé par deux policiers, et est poursuivi pour délit d'offense au chef de l'État. Le verdict sera rendu le 6 Novembre prochain. |