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L'envoyé spécial canadien de l'ONU, Robert R. Fowler, le 15 mars 2000 à l'ONU à New York .
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AFP |
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C’est via son site Web que le Front des Forces de Redressement (FFR), une milice rebelle touareg nigérienne, affirme avoir enlevé Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon porté disparu depuis dimanche 14 décembre dernier à l'ouest de Niamey. Le diplomate était accompagné de son collègue de même nationalité Louis Guay, également employé des Nations Unies.
Le groupe qui soutient détenir quatre autres otages, informe dans un message signé du "commissaire à la guerre" Rhissa Ag Boula, que Robert Fowler "se porte bien, et sera bientôt transféré dans un lieu sûr, et remis à d'autres collaborateurs qui le prendront en charge". "Nous ne céderons aucune parcelle de nos terres sans consultation locale, sans contrepartie, et sans préservation de l'environnement", indique en outre le communiqué. Le diplomate canadien fait ainsi les frais du soutien que le Canada apporte au régime du président nigérien Mamadou Tandja, selon le communiqué du Front des Forces de Redressement.
Les autorités de Niamey, n’ont pas confirmé l’information mais ont affirmé que les recherches suivent leur cours. Le ministre nigérien de la Communication, Mohamed Ben Omar, a expliqué que "lors de deux précédents séjours" à des dates non précisées, le diplomate canadien avait sollicité une autorisation, pour se rendre à Imouraren dans au nord du Niger, sur l’un des futurs plus grands sites d'exploitation d'uranium au monde confié au groupe français du nucléaire civil Areva. Une demande qui avait été rejetée au vu du fait que le nord soit un champ de bataille entre l'armée nigérienne et des rebelles touareg. Robert Fowler, se trouvait d’ailleurs, près de cette zone quand il a disparu.
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