 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Salou Djibo en compagnie du général Amoussou Gros le 30 septembre à Niamey
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

A quarante-huit heures du scrutin référendaire, la classe politique nigérienne, toutes tendances confondues, appelle l'ensemble des Nigériens à se mobiliser dimanche pour dire massivement 'oui' au projet de Constitution devant inaugurer la 7ème République du Niger.
Selon le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS - Tarraya), le référendum revêt toute son importance, parce que cette nouvelle Constitution est synonyme pour le Niger d'un retour à la démocratie. "Ce projet de Constitution est un texte consensuel et tous les partis, qui ont participé à l'atteinte de ce consensus, ont appelé les citoyens à voter massivement oui", a-t-il indiqué.
Pour M. Cheffou Amadou, du Rasssemblement social, démocrate (RSD - Gaskia), cette Constitution a besoin d'une adhésion volontaire, consciente des populations nigériennes dans leur ensemble. "Nous sommes soucieux de la réussite de ce référendum. Tous les partis de l'Allaince des forces démocratiques pour la république (AFDR) ont accepté la nouvelle Constitution comme le résultat d'un consensus politique pour notre pays", a-t-il souligné.
Ces appels de la classe politique nigérienne visent à corriger les défaillances d'une campagne référendaire timide, voire inexistente et prévenir ainsi les risques d'un faible taux de participation. On rappelle que depuis les premières élections véritablement démocratiques de 1993, le taux de participation aux scrutins référendaires au Niger varie entre 30 et 37%. |