
Mamadou Tandja a plus d'un tour dans son sac. Après avoir dissout une cour constitutionnelle hostile a son projet visant à proroger son mandat à la tête de l'Etat, le président du Niger a nommé une nouvelle cour constitutionnelle.
Elle sera présidée par Boubé Oumarou, ancien ministre de la Justice et de la Cour suprême. La nouvelle Cour est nommée en vertu de "pouvoirs exceptionnels" que s'est arrogés il y a quelques temps le président. La nouvelle cour est constituée sept membres dont quatre magistrats, un avocat, une ancienne ministre et un professeur d'université.
Suite à ce nouveau coup de force du chef de l'état nigérien, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "profondément préoccupé" par les événements du Niger, appelant à la retenue et au dialogue pour résoudre la crise politique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Le Secrétaire général de l'ONU s'inquiète des récentes décisions du gouvernement du Niger "qui rendent extrêmement difficiles pour les institutions démocratiques et la Cour constitutionnelle du pays de jouer leur rôle de garants de l'Etat de droit. |