
Parmi les sept étrangers (deux Africains et cinq Français), enlevés à leurs domiciles dans la nuit de mercredi à jeudi à Arlit, dans le nord du Niger, figure Thierry D, 28 ans, jeune ingénieur originaire de la Martinique, employé par la firme Vinci.
Son père, Alex D, a confirmé à RCI Martinique que son fils unique avait bien été enlevé, et ajoutait qu’avant même l’enlèvement, ce dernier ne se sentait pas en sécurité et avait fait part de son intention de rentrer en France. Un retour qui allait être effectif sous quelques jours a encore précisé son père qui a précisé avoir reçu une confirmation des autorités françaises.
Alex D, qui est chauffeur routier, a regretté que son fils soit enlevé à un moment où ses parents qui se sont sacrifiés pour qu’il puisse accomplir ses études, se réjouissaient de sa réussite. Pendant ce temps, la polémique entre le Niger et Areva a enflé au sujet des conditions de sécurité des expatriés des sociétés Vinci et Areva. Pour le Niger, si les ravisseurs ont pu opérer avec une telle facilité, « c’est parceque les agents privés qui assuraient la sécurité du personnel n’étaient pas armés. »
Toujours selon le porte-parole du gouvernement nigérien, Areva aurait décliné l’offre faite par le gouvernement nigérien de confier la sécurité de ses employés à l’armée. Cette dernière n’assurerait donc que la sécurité des sites « stratégiques » d’extraction de l’uranium, mais pas la sécurité du personnel. Areva a démenti ce lundi (20/9/10) avoir refusé une telle proposition de la part du gouvernement nigérien, mais a reconnu des « défaillances » dans la protection de ses expatriés
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