
162 personnes vont être poursuivies pour leur implication dans les violences de Jos, capitale de l'Etat du Plateau, dans le centre du Nigeria, qui ont fait quelque 300 victimes parmi la population le 7 mars dernier, a annoncé la police.
41 personnes seront poursuivies pour terrorisme et homicide et 121 pour possession illégale d'armes à feu, a indiqué la police qui a bouclé son enquête, selon un communiqué publié dimanche. Un autre groupe de 213 personnes avait été précédemment inculpé devant un tribunal pour divers délits liés aux massacres du 17 janvier 2010 également à Jos.
Alors que le gouvernement de l'Etat établit le bilan des violences du 7 mars à plus de 500 morts, la police, elle, fait état de 109 tués. Quelque 300 personnes ont péri depuis les violences de janvier. La violence récurrente à Jos a été attribuée à une rivalité farouche autour des terres fertiles entre la population autochtone, à majorité chrétienne, et celle à dominante musulmane qui est venue s'installer dans la ville.
Plusieurs voix ont appelé le gouvernement fédéral à agir fermement contre les auteurs de ces massacres comme moyen de dissuasion. |