
C’est par un courrier envoyé aux médias que le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend) revendique la destruction d’un oléoduc appartenant à l’entreprise britanique Shell Petroleum Development Company.
L’entreprise, elle, n’a donné aucune précision quant aux quantités de pétroles perdues et n’a pas souhaité commenté cette seconde attaque. Interrogé par l’AFP, un porte parole militaire a affirmé que « des soldats ont vu les militants à temps et les ont affrontés. » Expliquant qu’ils ont « abandonnées leurs explosifs qui ont sauté. »
Déjà, dans la nuit de dimanche à lundi, une autre station de la même compagnie avait été attaquée dans le sud de la capitale du delta du Niger. Toujours selon l’AFP, cette première attaque avait fait un mort et quatre blessés. Voulant préserver l’ensemble de ses salariés, l’entreprise britannique les a donc évacués de certains sites.
Le Mend a lancé dimanche le début de « la guerre du pétrole » ou de « l’Ouragan Barbarossa » en menaçant tous les pétroliers et méthaniers qui s’approcheront du delta pour exploiter ses ressources.
Il est à savoir que la plupart des compagnies pétrolières pésentes ne font qu’exploiter l’or noir, oubliant d’en faire profiter les populations locales qui sont obligées d’aller s’approvisionner, au risque de perdre leur propre vie, avec leurs bidons, dans les pays frontaliers.
Le groupe militant a aussi enlevé un ressortissant britannique, dans la nuit de lundi à mardi. Aucun détail n’a été donné concernant son identité.
Pour le gouvernement, cette « guerre du pétrole » n’est qu’une « propagande et une ruse des militants pour provoquer la peur dans la communauté étrangère. »
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