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De présumés membres de la secte Boko Haram
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Mise à jour 29/9/11 : un haut commandant de la secte Boko Haram ainsi que cinq autres membres ont été arrêtés. Selon le gouverneur de l'Etat de Borno, des négociations devraient donc désormais être possibles avec la secte
Article originel
La secte islamiste nigériane Boko Haram a rejeté les recommandations d'un panel gouvernemental pour mettre fin aux attaques de la secte, en promettant d'autres actions. Le panel avait recommandé, entre autre, que le gouvernement envisage d'entamer des négociations avec la secte et implique certains hauts responsables comme le Sultan de Sokoto, chef spirituel des musulmans du Nigeria. Mais le porte-parole de Boko Haram, Abu Qaga, cité par la presse locale mercredi, a déclaré que la secte considérait le Sultan comme un agent du gouvernement et pas comme le chef des musulmans du pays et qu'elle n'était pas satisfaite des travaux de la commission.
Il a réitéré les exigences de la secte, concernant des sanctions sévères pour les membres des forces de sécurité ayant abattu leur responsables, Oustaz Mohammed Yusuf et d'autres membres de la secte lors du soulèvement de juillet 2009; la reconstruction de ses lieux de culte détruits par les forces de sécurité dans la ville du Nord de Maiduguri et d'autres Etats de la fédération; la libération immédiate de tous ses membres détenus et le paiement d'indemnités appropriées pour tous leurs biens détruits par les forces de l'ordre.
Boko Haram a revendiqué la responsabilité des récents attentats au Nigeria, dont ceux contre le siège de la Police et celui de l'ONU, à Abuja. La crainte de Boko Haram s'est installée au Nigeria, poussant à la célébration dans la sobriété du 51ème anniversaire de l'indépendance du pays.
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