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De violents affrontements ont éclaté jeudi entre syndicalistes et forces de l’ordre, faisant dix blessés dont sept gendarmes. En cause : un conflit social qui dure depuis des mois.
Pour le haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie, Yves Dassonville, « ce sont des méthodes de voyous » qui n’ont « rien à voir avec du syndicalisme.(...) Ce genre de comportement handicape considérablement la Nouvelle-Calédonie. ».
L’Etat par la voix du secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Christian Estrosi, a apporté son soutien jeudi soir au haut-commissaire et aux forces de l’ordre.
Dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier, 200 policiers et gendarmes ont été appelés à la rescousse pour repousser les membres de l'USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités) qui voulaient attaquer le siège de Carsud (service de bus de l`agglomération) située à la périphérie de Nouméa, a déclaré le haut-commissaire. L’intervention a dégénéré en un face-à-face. Aux jets de pierre de 400 syndicalistes, les policiers ont répondu par des grenades lacrymogènes. Résultat : des véhicules de la police incendiés ainsi que la voiture du directeur de Carsud.
« Il s'agit à la base d'un conflit individuel »
Après une nuit blanche pour tout le monde et un réveil brutal pour les riverains, les affrontements ont continué dans la matinée. Selon les témoins, de véritables scènes de « guérilla urbaine » ont provoqué d`importants embouteillages à Nouméa.
« Dans cette affaire, on marche sur la tête. Il s'agit à la base d'un conflit individuel (...). Et quand on voit les dimensions que cela prend, c'est invraisemblable, où sommes-nous? » s’est indigné M. Dassonville.
En effet, tout a commencé au mois de novembre lorsqu’un adhérent USTKE a été licencié pour faute grave. Il serait accusé de vol. En soutien, le syndicat indépendantiste s’est mis en grève, perturbant le service de transport inter-urbain de Carsud. Il réclamait la réintégration du salarié licencié. Pour l’heure, Carsud reste sur sa décision. Affaire à suivre donc…
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Guyane : Du nouveau dans l’affaire Cambior |

Un scientifique réclame que son rapport sur la réalisation ou non du projet minier de Kaw soit rendu public « le plus rapidement possible »
« Notre travail doit être rendu public le plus rapidement possible (...). Nous avons travaillé pour les ministères mais aussi pour les citoyens », a déclaré à l'AFP Pierre-Michel Forget. Ce docteur en biologie tropicale du Museum d'histoire naturelle et sa consoeur Odile Poncy ont été chargés par le gouvernement d’apporter un complément sur le très controversé projet de mine d’or à ciel ouvert.
Les deux scientifiques devaient assister la mission d'inspection générale envoyée sur place après le Grenelle de l'environnement pour réévaluer l'intérêt et les risques du projet pour Kaw (situé à une cinquantaine de km de Cayenne), le site retenu.
Selon M. Forget, leur rapport de travail a été remis à l’Etat le 3 janvier. Il appartient à celui-ci de le « divulguer ».
Ce projet qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive a été initié par la multinationale canadienne, Cambior, qui voudrait faire de la montagne de Kaw, une mine d’or. Mais les tensions étaient telles qu’il a dû être suspendu en octobre 2006 à cause de son impact écologique sur l’exceptionnelle biodiversité de ce site.
Le retard de publication du rapport d’inspection des scientifiques ne présage rien de bon, a fait savoir la fédération France Nature Environnement, qui, au contraire «s’inquiète ».
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