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Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réuni mardi à Bruxelles, a ajouté 37 personnalités sur la liste noire des dirigeants zimbabwéens interdits de séjour en Europe, a-t-on appris de source officielle.
Dans les conclusions des travaux de la réunion ministérielle, l'UE précise que parmi les personnalités ajoutées sur la liste noire, figure le gouverneur de la Banque centrale du Zimbabwe, des officiers supérieurs de l'Armée, ainsi que de la Police et des journalistes.
Parmi les entreprises bannies par l'UE, figure la holding financière de la ZANU-PF, le parti du président Robert Mugabe, dont les avoirs en banque en Europe sont saisis. La liste précédente des personnalités zimbabwéennes frappées par les sanctions ciblées de l'UE comptait 131 noms des dirigeants du régime de Harare parmi lesquels le président Robert Mugabe et son épouse.
Les sanctions avaient été décrétées pour la première fois par Bruxelles en 2002, suite à la politique de réforme agraire accélérée qui consiste en l'expropriation par la force des fermiers blancs de leurs exploitations agricoles qui sont remises aux vétérans de la ZANU-PF, le parti au pouvoir.
Dans les conclusions de leurs travaux, les ministres européens soulignent qu'ils considèrent comme "illégitime" le résultat du scrutin présidentiel du 27 juin dernier "parce que le peuple zimbabwéen n'a pas pu s'exprimer librement". |
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L'UE entend que soit respectée la volonté du peuple zimbabwéen qui s'est exprimé lors du vote du 29 mars dernier, tout en appelant à l'arrêt "immédiat" des violences et des violations des droits de l'Homme, ainsi qu'à la levée des restrictions imposées à la distribution de l'aide humanitaire à la population dans le besoin.
Les chefs de la diplomatie européenne ont noté la signature, à Harare le 21 juillet, d'un mémorandum d'entente entre la ZANU-PF et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), sous l'égide de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), avec la contribution de l'Union africaine (UA) et de l'ONU.
Par ailleurs, les ministres européenS des Affaires étrangères ont tenu à exprimer les regrets que le Conseil de sécurité de l'ONU, ne soit pas parvenu à un accord pour adopter des sanctions contre le Zimbabwe sur la base du Chapitre VII de la Charte de l'ONU, cela bien que le projet de résolution soumis au vote le 11 juillet ait reçu un large soutien, rappelant que le texte visait notamment un embargo sur les ventes d'armes au régime de Harare.
Pour conclure, le Conseil des ministres a prévenu "qu'en l'absence d'une évolution positive de la situation dans les toutes prochaines semaines vers un gouvernement de transition, fondé sur les résultats des élections du 29 mars 2008, l'UE prendra des sanctions additionnelles qu'elle jugera appropriées. |
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