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Barack Obama à Kansas City
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daylife |
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Alors que le contexte économique est favorable à Barack Obama et que ce dernier possède une avance significative selon les derniers sondages, on ne renonce pas dans le camp McCain. Selon le New York Times, plusieurs hauts conseillers de JOHN McCain ont fait savoir qu’ils misaient désormais sur un scenario du type « victoire étriquée ». Du côté de Barack Obama, sentant que certains Etats sont en balance, on va mettre l’accent sur des Etats gagnés par les républicains en 2004, par exemple le Missouri, la Caroline du Nord, la Virginie, et la Floride la semaine prochaine.
David Plouffe, directeur opérationnel de la campagne de Barack Obama, confirme au quotidien new yorkais qu’ils surveillaient depuis longtemps un Etat comme la Virginie Occidentale. : « Nous avons une réelle chance de l’emporter là-bas » a-t-il dit. Plouffe voit également le Colorado comme un Etat républicain pouvant tomber dans l’escarcelle des démocrates.
John McCain lui va renoncer à conquérir des Etats démocrates où il n’est pas largement distancé comme le Minnesota, le New Hampshire, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Il va plutôt se concentrer sur les Etats gagnés par les républicains en 2004 : la Floride, la Caroline du Nord, la Virginie et l’Ohio étaient au programme de ses déplacements ces derniers jours. |
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Meeting de Barack Obama à Kansas City dans le Missouri
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McCain essayera également d’exploiter sa trouvaille lancée dans le dernier débat présidentiel entre lui et Obama, à savoir le désormais célèbre « Joe le Plombier ». Considéré par le camp républicain comme un symbole de l’Américain moyen, ce dernier –Samuel Wurzelbacher » de son vrai nom-, a été sollicité par tous les médias américains à la suite du débat (il avait été mentionné à 25 reprises par les deux candidats !). Il avait demandé à Obama si son plan le forcerait à payer plus d’impôt dans le cas où il rachèterait une entreprise faisant plus de 250 000 dollars de bénéfices. Les républicains entendent faire de lui un symbole montrant qu'Obama va augmenter les impôts.
Dans le camp McCain, on reconnaît que les options sont limitées, mais le scénario de la courte victoire est toujours considéré comme plausible ainsi que l’explique Steve Schmidt, conseiller membre du premier cercle du candidat républicain : « le scénario de la victoire pour nous c’est la victoire d’une courte tête. Le fait que nous soyons toujours en course, à 5 points, est un miracle. Parce que l’environnement est tellement mauvais pour nous...» |
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John McCain ici en Virginie le 18 octobre a critiqué Obama, citant l'exemple de ''Joe le plombier'' pour affirmer que le démocrate augmenterait les impôts pour les petites entreprises
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afp/getty |
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Les républicains utilisent aussi des méthodes assez contestables. Dans plusieurs Etats parmi lesquels le Colorado, le Nouveau Mexique, l’Ohio, la Pennsylvanie et quelques autres, des appels automatiques sont passés auprès des électeurs. Au bout du fil, la voix enregistrée d’un homme qui répète inlassablement « qu’Obama a travaillé étroitement avec le terroriste américain Bill Ayers dont l’organisation a posé des bombes au capitole, au pentagone, dans la maison d’un juge et tué des américains » (les appels ne précisent évidemment pas qu’Obama a connu Ayers plusieurs décennies après les faits mentionnés, et alors que ce dernier était devenu enseignant et membre du comité de direction de deux ONG).
Dans le camp Obama, on a d'autres atouts : avec plus de 100 millions de dollars levés en septembre selon des chiffres officieux, une campagne publicitaire nationale en prime time va être entamée. Mais malgré unne configuration favorable, Barack Obama a mis en garde ses supporters jeudi en leur disant que rien n’était joué et qu’il fallait se garder de tout excès de confiance. Des emails et des alertes sms seront d'ailleurs envoyés pour maintenir les supporters mobilisés.
« Nous ne considérons rien comme acquis » a déclaré le directeur de la campagne d’Obama, David Axelrod. Nous avons connu des hauts et des bas ces deux dernières années. Nous devons nous tenir prêts à tout. ». Le candidat démocrate a demandé à ses supporters de se souvenir du New Hampshire (Etat où il était donné favori après sa victoire dans l’Iowa et qu’Hillary Clinton avait finalement remporté à l’arrachée »). « J’ai déjà été dans ce genre de position où nous étions encensés par la presse et nous avons fini par nous faire battre ». |

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