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Andre Aliker et Nicolas Sarkozy
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afp/getty |
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Aux obsèques nationales du poète Aimé Césaire, le 20 avril 2008 à Fort-de-France, le président de la République Nicolas Sarkozy ne s'est exprimé qu'à sa descente d'avion, face à la presse. "Tous les Français se sentent aujourd'hui Martiniquais dans leur cœur", a-t-il affirmé dans une brève déclaration à son arrivée à l'aéroport Aimé-Césaire de la ville. Il a par ailleurs salué "le défenseur infatigable de la dignité humaine et du respect des droits de l'homme".
Cependant, il n'a pas prononcé de discours pendant la cérémonie, et ce à la demande de la famille du défunt, qui l'avait prié de "ne pas s'exprimer".
Il était présent en représentation, à la tête d’une délégation composée de plusieurs ministres – Michele Alliot-Marie, Rama Yade, Yves Jégo-. Etaient également présents François Bayrou (MoDem) et des responsables PS, notamment François Hollande, Ségolène Royal, Laurent Fabius et Lionel Jospin, étaient également présents. La famille d'Aimé Césaire avait en effet souhaité que l’hommage soit simple et apolitique. La communauté antillaise craignait surtout une forme de récupération politique.
En effet, le chef de l'Etat avait eu des rapports chaotiques avec l'ancien député-maire de Fort-de-France - qui avait refusé de le recevoir en 2005 en raison de la loi sur "le rôle positif de la présence française outre-mer", avant de le rencontrer l'année suivante. |