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Joseph Kony, leader ougandais du mouvement rebelle Armée de résistance du seigneur.
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Le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, était attendu samedi dernier à Ri-Kwangba, un localité située dans la frontière entre le Sud-Soudan et la République démocratique du Congo, par les médiateurs et les délégués du gouvernement ougandais, mais il ne s’est pas présenté. La rencontre était une deuxième tentative, après celle d’avril, visant à aboutir à la signature de l'accord de paix avec le gouvernement ougandais et son boycott était également le second du genre.
Le chef rebelle et trois de ses commandants de l'Armée de résistance du Seigneur, font l'objet de mandats d'arrêts internationaux pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, émis en juillet 2005 par la Cour pénale internationale (CPI). Mais ses troupes parmi lesquels des jeunes enfants enrôlés de force, poursuivent leurs abus dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC). Joseph Kony espère d’ailleurs consolider son emprise qui s’étend déjà de la frontière du Soudan à celle de la république centrafricaine.
Paddy Ankunda, le porte-parole de l'armée ougandaise a indiqué que les médiateurs et des ministres ougandais sont repartis samedi soir à Juba, la capitale du Sud-Soudan. Il a toutefois précisé que ceux-ci devraient à présent décider de ce qu’il ferrait dans le futur. Le gouvernement ougandais avait lancé un ultimatum au chef du principal mouvement rebelle local pour qu'il signe un accord de paix avant le 30 novembre, mais ce dernier ne s'est pas présenté à plusieurs rencontres destinées à entériner l’accord de paix décidé en avril et mettant fin à deux décennies de guerre civile.
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