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Le président pakistanais, Pervez Musharraf, s'adresse à la nation, le 18 août, pour annoncer sa démission.© Afp/Press
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Sous le poids de fortes pressions politiques exercées sur sa personne et Visé par une procédure de destitution, le président pakistanais a fini par tomber l’uniforme, après avoir longtemps rejeté l’idée d’une démission de son poste.
Ce lundi, lundi 18 août, lors d'une allocution télévisée, Pervez Musharraf a annoncé sa démission ; non sans avoir longuement dénoncé "les fausses accusations portées contre lui".
Le chef de l'Etat quitte donc ses fonctions la veille du lancement de la procédure de destitution qui devait être enclenchée par le gouvernement pakistanais.
Une décision qui a valu à Pervez Musharraf des compliments de la part de la secrétaire d’Etat américaine. Condoleezza Rice, a déclaré
"Le président Musharraf a été un bon allié. Chacun sait que nous avons été en désaccord avec ses décisions concernant la proclamation de l'état d'urgence, mais il a tenu parole, il a quitté l'uniforme et il y a aujourd'hui un gouvernement démocratique au Pakistan."
Mais Condoleezza Rice n’a rien laissé filter au sujet d’un éventuel asile que Washington accorderait M. Musharraf en cas de démission. A ce sujet elle a répondu sur la chaîne de télévision Fox News "Ce n'est pas une question à l'ordre du jour et je veux juste maintenir notre attention sur ce que nous devons faire avec le gouvernement démocratique du Pakistan".
En dépit de cette décision, sans doute lourde à prendre, l’ex numéro un du pakistan a affirmé avoir, "en toute bonne foi", fait face aux défis rencontrés par son pays sur les terrains économique, politique et face à la montée de l'islamisme.
"Malheureusement, a-t-il ajouté, certaines personnes ayant des intérêts personnels ont lancé de fausses accusations à mon égard, ils ont trompé le peuple."
Il a également vanté les progrès réalisés en terme de démocratie sous son mandat et le rôle clé qu'il a joué pour la stabilité du pays.
Enfin, il a tenu a rappeler qu'il pouvait se targuer d'une intégrité morale qu'il a semblé, sans les nommer, dénier à ses adversaires politiques, ceux-là même, qui réclamaient son départ.
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