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Andry Rajoelina reçu par l'ambassadeur de France peu après son coup de force
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e maintien de l’aide publi que de la France à Madagascar n’est pas un soutien implicite au président autoproclamé Andry Rajoelina, mais procède du souci de ne pas pénaliser la population, a déclaré, jeudi à Paris, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux.
"Comme d’autres partenaires de Madagascar, dont l’Union européenne, la France n’a donc pas interrompu ses programmes de coopération déjà en cours, en particulier son aide humanitaire et alimentaire, afin de ne pas pénaliser plus encore les populations malgaches", a-t-il dit.
S’exprimant lors d’un point de presse, il a estimé que la condamnation du régime malgache doit s’accompagner d’une nécessaire solidarité avec la population malgache déjà durement éprouvée par la crise politique.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a appelé mercredi, à Addis-Abeba, les pays africains et leurs partenaires à "s’abstenir de toute initiative de nature à conforter l’illégalité à Madagascar".
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"Comme l’UA, la France a clairement condamné les conditions extraconstitutionnelles dans lesquelles est intervenu le changement de pouvoir à Madagascar", a souligné M. Desagneaux, qui a nié toute divergence entre Paris et l’organisation panafricaine.
La France partage avec l’UA le souhait d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel par un processus de transition fondé sur un consensus de toutes les parties, à l’issue d’un dialogue national le plus large, a poursuivi le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay.
Il a, par ailleurs, assuré que Paris est disposé, avec l’UA et le reste de la communauté internationale, à soutenir tout processus consensuel à même de sortir Madagascar de la crise politique.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC) et l’UA ont suspendu Madagascar de leurs rangs, estimant que l’éviction de Marc Ravalomanana du pouvoir était un coup d’Etat.
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