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Ségolène Royal et Georges Frèche, à Montpellier le 3 novembre 2008.
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"Si Ségolène Royal gagne, je serais réintégré. Si Lionel Jospin et ses amis gagnent je ne serais pas réintégré." C’est en ces termes que Georges Frêche a exprimé sa conviction de faire à nouveau partie des effectifs du Parti socialiste. L’élu de la région Languedoc Roussillon aurait offert à Ségolène Royale, arrivée en tête du vote des militants, l’appui des 5 fédérations de gauches de sa région en contrepartie de sa réintégration au sein du PS.
En rappel, le président du conseil régional du Languedoc Roussillon avait été limogé du parti socialiste en janvier 2007. Georges Frêche avait tenu des propos à connotation raciste. Lors d’une réunion tenue le 14 décembre 2006, il avait en effet affirmé, faisant allusion à l’équipe nationale de la France : "Dans cette équipe il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine. ". Ses déclarations avaient été rapportées par le Midi Libre.
Georges Frêche avait également été à l'origine d'une polémique concernant les harkis qu’il avait qualifiés de "sous-hommes", s’adressant aux membres d’une de leurs associations, mais avait été relaxé en jugement d’appel de cette affaire. Ségolène Royal n’a pas démentie les propos de son vieil ami, pas plus qu’elle ne les a confirmés: "On ne sait pas ce que les militants vont décider. Ce n’est pas le sujet d'aujourd'hui. Mais à votre avis, vous croyez que c'est ma façon de procéder ?" s’est-elle contenter d’affirmer. |