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L’AFP nous apprend ce matin la démission de tous les ministres du gouvernement Oscar Temaru. Selon une déclaration du service de presse de la Présidence polynésienne mercredi à Tahiti, les ministres ont en effet remis une lettre commune de démission au président indépendantiste pour « marquer leur solidarité » avec Gilles Tefaatau, ministre des Affaires foncières, condamné par le Tribunal correctionnel pour « prise illégale d'intérêt ».
M. Tefaatau a été condamné suite à une enquête ayant montré qu'une jeune collaboratrice du ministre touchait deux rémunérations : celle de la mairie de Mahina, son ancienne affectation et celle du ministère.
Pour les autres membres du gouvernement, cette condamnation entre les deux tours des élections pour le renouvellement de l'Assemblée n'est « pas accidentelle ». Ils ont appelé à y voir un signe supplémentaire de « l'implication (...) de l'Etat dans ces élections ».
Rappelons que le deuxième tour des élections territoriales se déroulera le 10 février et le scrutin présidentiel, le 21 février.
Les indépendantistes auront fort à faire pour séduire la grande majorité des Polynésiens qui ont voté pour les partisans de l'autonomie à près de 65% dimanche au premier tour des élections territoriales.
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Guyane : Le projet de mine d'or ne passera pas |

Après avoir pris connaissance du rapport de mission des scientifiques, Nicolas Sarkozy a décidé de « ne pas donner une suite favorable » au projet controversé d'exploitation d'une mine d'or à ciel ouvert en Guyane, a annoncé jeudi matin le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, au lendemain d’une réunion sur le dossier.
Ce projet de Roura initié par la société CBJ Caïman, filiale du géant canadien Iamgold, avait provoqué la colère des écologistes.
Effet de mode ou réelle volonté politique, le président de la République souhaite aujourd’hui « une exploitation des ressources aurifères compatible avec la préservation des richesses de biodiversité de la Guyane » a précisé M. Martinon.
Le chef de l’Etat a par ailleurs « demandé aux ministres que des propositions lui soient faites pour développer sur place des projets créateurs d'emplois ».
Des annonces qui devraient lui valoir l’adhésion de la population lors de son prochain déplacement en Guyane les 11 et 12 février.
Pour Pierre-Michel Forget, l'un des cinq experts mandatés par le gouvernement pour un complément d'enquête sur le projet Roura, la décision de Nicolas Sarkozy consacre « la prise en considération » de leur travail.
Selon le rapport des scientifiques, une exploitation minière au pied de la montagne de Kaw aurait « détruit des sites identifiés et, au delà de la concession minière, l'intégrité écologique du massif avec l'assurance qu'aucun retour à l'état initial n'est possible ».
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Six mois de prison avec sursis requis contre le maire de Montsinéry-Tonnegrande |
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Mairie de Montsinéry-Tonnegrande
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Des robes, costumes, chaussures et dessous féminins achetés… par un maire sur le compte de la commune : l’affaire en fait parler plus d’un à Cayenne.
Comme le dit maître Jean-Yves Marcault-Derouard, l'avocat d'une association de contribuables de Montsinéry, qui s'étaient portés partie civile : « acheter des sous vêtements féminins n'est pas dans l'intérêt d'une commune ».
Voilà pourquoi mercredi 30 janvier, le parquet a demandé devant la Cour d'appel de Cayenne la confirmation de la peine de six mois de prison avec sursis contre le maire de Montsinéry-Tonnegrande, Auguste Fernand.
Condamné en première instance pour « prise illégale d'intérêt », « favoritisme » et « détournement de fonds publics », Auguste Fernand avait écopé de trois ans d'inéligibilité et de privation de droit de vote ainsi que d'une amende de 3.000 euros.
« Si les journalistes évoquent souvent les dessous de la politique, là nous avons affaire à la politique des dessous », a ironisé Me Jean-Yves Marcault-Derouard.
Le maire a fait des achats dont une partie, selon lui, étaient destinés à une miss et des demoiselles d'honneur élues à l'occasion de la fête d'une commune voisine. Il a également acquis des bijoux pour plus de 7.200 euros, qu’il a appelé des « cadeaux pour le personnel à l'occasion de la fête des mères ».
Il aurait aussi confié, sans mise en concurrence, une partie du marché de rénovation de l'annexe-mairie de Tonnegrande, à une entreprise de Cayenne dont l'un des dirigeants s'est déclaré être « un parent ». Un marché qui a coûté 161.255, 23 euros à la commune pour un budget de 60.000 euros.
Rendez-vous le 27 février, 11 jours avant le premier tour des municipales auxquelles Auguste Fernand se présente à sa propre succession pour connaître la décision de la Cour d’appel de Cayenne.
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Guadeloupe : La Cour d'appel de Basse-Terre se donne trois mois de réflexion |

Trois mois de réflexion. C’est le temps que la Cour d'appel de Basse-Terre a décidé de se donner mercredi pour se prononcer sur l'appel formé par la compagnie Air Caraïbes, dans l’affaire du crash de l'île Saint-Barthélemy, qui avait fait 20 morts en mars 2001.
L'avion, exploité par Caraïbes Air Transport pour le compte d'Air Caraïbes, pour les liaisons entre la partie néerlandaise de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, s'était écrasé sur une maison de cette île le 24 mars 2001, tuant les 17 passagers, deux membres d'équipage et une personne au sol.
Condamnée en première instance, la compagnie devrait verser 250.000 euros d'amende et 150.000 euros de dommages et intérêts au profit de l'Association de défense des familles des victimes (ADFV), créée à la suite de l'accident.
Son directeur technique, Charles de Gryse avait écopé d’un an de prison avec sursis à cause de la mésentente connue, entre co-pilote et pilote et de la péremption de la qualification de ce dernier pour les atterrissages à Saint-Barthélemy, où il ne s'était pas posé depuis 124 jours.
Le ministère public a demandé mercredi à la Cour de reconnaître l'erreur de pilotage de l'équipage, disparu dans l'accident, et la faute de la compagnie, qui n'ignorait selon lui ni la discorde régnant au sein de cet équipage ni la péremption de la qualification aéronautique du pilote.
Il a donc requis deux ans de prison avec sursis contre Charles de Gryse et cinq ans d'interdiction d'exercer sa profession.
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