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Les deux figurines à l'effigie de Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy, éditées par K&B
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Après avoir été débouté hier de toutes ses demandes de retrait pour atteinte à son image, de la poupée vaudou éditée par K&B et commercialisée avec un manuel par la société Tear Prod, Nicolas Sarkozy a confirmé par le biais de son avocat Maître Herzog ce dont on se doutait déjà, à savoir l’introduction d’un recours en appel pour contester la décision de justice.
Le tribunal des référés de Paris n’avait en effet reconnu: «ni atteinte à la dignité humaine, ni attaque personnelle», contre la personne de Nicolas Sarkozy et estimé que la mise en vente de l’objet ne «caractérise pas une atteinte fautive au droit à l'image». Le «Manuel vaudou de Nicolas Sarkozy» s'inscrivant dans «dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour» pouvait rester en vente.
Me. Thierry Herzog, qui s’était dans un premier temps, refusé à commenter cette décision judiciaire, avait affirmé qu’il prendrait le temps de réfléchir sur un éventuel appel. C’est donc tout réfléchi pour ce dernier, qui au final a jugé que "la décision n'était pas conforme à la jurisprudence". Pour l’avocat de Sarkozy, certaines mentions du jugement sont «étrangères au droit à l'image».
Plus tôt dans la journée, Ségolène Royal, touchée par cette forme d’humour caricaturale et qui s’en était pour sa part amusé à saisi au bond l’action judicaire engagée par son ex-adversaire à la présidentielle française, pour titiller le manque d’humour de ce dernier: «si Nicolas Sarkozy porte plainte contre une poupée qui le caricature, bientôt il portera plainte contre le Canard enchaîné, contre Marianne, contre les Guignols de l'Info». |