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Jacob Zuma est-il entrain de faire pencher l'opinion en sa faveur ?
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reuters |
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De retour des Etats-Unis où il a reçu la médaille de la liberté des mains de Barack Obama, Desmond Tutu est revenu à la politique sud-africaine. Dans une interview accordée au Times (19/08/09), il déclare au sujet du nouveau président sud-africain Jacob Zuma : « Il arrive à se lier plus facilement avec les gens que son prédécesseur (allusion à Thabo Mbeki). Il fait preuve d’une chaleur qui est réelle, ce qui met les gens à l’aise. C’est important pour un dirigeant, de pouvoir garder le contact de cette façon ».
Des propos qui contrastent avec ceux tenus en avril, peu de temps avant les élections en Afrique du Sud : « Pouvez-vous imaginer ce que c’est que de marcher dans New York et qu’on vous demande qui sera le prochain président ? Je peux pas dire que je meure d’envie de l’avoir comme président ». Tutu faisait allusion aux charges de corruption pesant sur celui qui était à l’époque le candidat de l’ANC.
Tutu qui a récemment rencontré Jacob Zuma, s'était montré positif au sujet des 100 premiers jours de la présidence Zuma, et a félicité le président pour avoir nommé deux membres de partis d’opposition à des postes de responsabilité (Tony Leon, ex-dirigeant de l’Alliance Démocratique a été nommé ambassadeur en Argentine tandis que Pieter Mulder du Freedom Front a été nommé ministre délégué à l’agriculture).
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Desmond Tutu, lors de sa décoration par Barack Obama
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Pour Tutu, l’opinion des sud-africains vis-à-vis de Zuma est probablement beaucoup moins négative que lorsqu’il venait d’être élu. « Il se pourrait qu’il soit une bonne marque » a-t-il encore dit au sujet de ce dernier. La rencontre entre les deux personnalités avait eu lieu le 5 août dernier à Pretoria, et les deux avaient convenu, selon les mots de Jacob Zuma, de « travailler ensemble pour le bien de l’Afrique du Sud »
Tutu de son côté avait souligné que malgré ses critiques à l’encontre de Jacob Zuma, ce dernier avait eu envie de le rencontrer : « cet esprit d’ouverture laisse augurer des choses positives pour le pays… ». Tutu ajoutait qu’il « fallait laisser une chance au parti (l’ANC) et à son président (Zuma) de faire leurs preuves » dans la gestion des affaires du pays.
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