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Le président équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema
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ap |
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Le gouvernement équato-guinéen a réagi ce jeudi, 29 mars, au mandat d'arrêt lancé par deux juges français contre Teodorin Obiang Nguema, le fils du président de Guinée Equatoriale. La Guinée Equatoriale demande à la France de freiner la procédure de demande d'un mandat d'arrêt international à l'encontre de Teodorin Obiang et menace de représailles les entreprises françaises installées en Guinée Equatoriale.
"Devant cette provocation ouverte contre l'Etat équato-guinéen, le gouvernement recommande au gouvernement français qu'il prenne des mesures immédiates pour freiner la continuité de ces actions déstabilisatrices", peut t-on lire dans le communiqué du gouvernement équato-guinéen. Le gouvernement "se réserve le droit d'agir en réciprocité : si la France veut une rupture de ses relations avec l'Etat équato-guinéen de forme unilatérale, qu'elle le manifeste clairement", poursuit le communiqué.
La Guinée Equatoriale fait clairement savoir que les "entreprises françaises (...) devront (...) partager les conséquences négatives qui découlent de cette situation". |
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Teodorin Obiang Nguema, fils du président équato-guinéen
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afp/Abdelhak Senna |
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La Guinée Equatoriale accuse également la France de vouloir provoquer une destabilisation interne du pays puisque le gouvernement équato-guinéen se dit "conscient que l'unique but des juges, autorités et agents français est de provoquer une déstabilisation interne de la République de Guinée équatoriale". "La Guinée équatoriale n'est pas une ancienne colonie française (...) et que ses relations avec la France se limitent à celles du droit international" dit encore le communiqué qui rappelle aussi que "les manœuvres déstabilisatrices n'ont jamais prospéré dans le pays, comme en témoignent les tentatives avortées d'invasions de mercenaires enregistrées dans le passé".
Pour rappel, dans le cadre de l'enquête sur les "biens mal acquis", les juges d'instruction français ont entamé au début de mars la procédure de lancement d'un mandat d'arrêt en sollicitant l'avis du parquet, selon une source proche de l'enquête. Ils soupçonnent Teodorin Nguema Obiang Mangue de blanchiment et de détournement de fonds publics étrangers.
L'affaire des biens mal acquis n'en finit pas de semer le trouble dans les relations franco-africaines depuis l'enquête ouverte par la justice française en décembre 2010 concernant le patrimoine immobilier et mobilier des chefs d'Etat Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France |
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