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Grace et Robert Mugabe le 11 août à Harare
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daylife |
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Les pourparlers entre le gouvernement et l'opposition au Zimbabwe, facilités par le président sud- africain Thabo Mbeki, se sont prolongés jusqu'à ce lundi matin, alors que certains signes laissent penser qu'un accord sur une formule de partage du pouvoir est proche.
Les négociations tripartites -impliquant le président zimbabwéen Robert Mugabe, M. Mbeki et les leaders de l'opposition zimbabwéenne- ont commencé dimanche à la mi- journée et ont porté essentiellement sur la création d'un gouvernement d'union nationale en vue de mettre un terme à la longue querelle entre le gouvernement et l'opposition.
Bien que les officiels soient peu communicatifs au sujet de ces discussions, il a largement été fait état de la conclusion d'un accord dans lequel M. Mugabe conserverait la présidence et l'opposition le poste de Premier ministre, avant les négociations de dimanche. Mais il semble que des désaccords de dernière minute soient apparus, contraignant les parties à prolonger les négociations et M. Mbeki sa visite de deux jours.
Le dirigeant sud-africain, désigné par l'Union africaine (UA) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), joue le rôle de médiateur dans ces négociations. Les deux institutions, l'UA et la SADC voient l'accord de partage du pouvoir scellé au Kenya comme une solution à la longue impasse politique entre le gouvernement et l'opposition au Zimbabwe, qui s'est aggravée en juin après l'organisation d'élections contestées en juin.
Les deux camps, le gouvernement et l'opposition, prétendent avoir gagné le scrutin, Mugabe s'étant présenté seul au second tour, ce qui a déclenché des violences qui, selon l'opposition, ont coûté la vie à plus de 100 de ses membres et partisans. |