
Redoutant l'éclatement des violences politiques avant le second tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau, prévu le 22 avril prochain, l'Union européenne (UE) appelle, dans un communiqué transmis vendredi à la presse à Bruxelles, la classe politique "à la retenue".
Préoccupée par certains événements survenus en Guinée-Bissau à la suite du premier tour du scrutin, dont notamment l'assassinat d'un ancien responsable des services de renseignements, l'Union européenne presse les autorités bissau-guinéennes à "assumer leurs responsabilités et assurer la sécurité de tous les citoyens en conformité avec le droit national et international afin que les prochaines étapes du processus électoral se déroulent dans la transparence et dans un climat apaisé".
A l'issue du premier tour de la présidentielle, le 18 mars dernier, l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, candidat du parti au pouvoir, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et l'ex-président Kumba Yala, se sont qualifiés pour le second tour. |