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Denis Nally et Phillip Kinisu de PriceWaterHouseCoopers le lundi 18 juillet 2011 à Nairobi
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PriceWaterHouseCoopers (PwC), la firme d’audit, de conseil et d’expertise comptable a annoncé qu’elle investirait 100 millions de dollars sur trois ans pour renforcer ses activités africaines. La société qui a réalisé un chiffre d’affaires de 560 millions de dollars en Afrique en 2010 a un effectif de près de 7600 personnes sur le continent africain.
Elle prévoit de porter ce nombre à 16 000 en recrutant 8000 personnes d’ici cinq ans (recrutement allant du consultant jusqu’aux associés). Le chiffre d’affaires mondial de PwC en 2010 a été de 26,6 milliards de dollars (pour un effectif de 161 000 personnes). Denis Nally, président de PwC International a expliqué lundi (18/7/11) à Nairobi lors d’une conférence de presse pourquoi la firme renforçait ses activités africaines :
"Nous recevons un signal clair de nos clients internationaux selon lequel l’Afrique subsaharienne est un marché de plus en plus important pour eux (...) Nous pensons que le PIB pourrait y doubler pour atteindre 3000 milliards de dollars en 2020. Cette confiance est renforcée par le fait que notre étude réalisée auprès des PDG africains montrent que 69% d’entre eux sont confiants quant à la croissance de leur chiffre d’affaires sur les trois prochaines années, comparé à 51% pour les PDG de l’ensemble de la planète". Nally a également rencontré le staff, les associés et les clients au Kenya. |
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L’Afrique est une des zones du monde où la croissance est la plus forte. Elle devrait être de 5,5% cette année et de 5,9% l’année prochaine. Présente dans 31 pays africains, PwC recrutera donc 8000 personnes, investira dans les infrastructures, ouvrira de nouveaux bureaux, notamment au Kenya qui lui sert de hub.
La firme veut aussi s’implanter dans des pays où elle n’est pas présente comme l’Ethiopie (pays le plus peuplé du continent après le Nigeria) ou le Sud-Soudan, Etat nouvellement créé il ya à peine une semaine, mais où les activités pétrolières laissent entrevoir de belles perspectives : "Nous voulons approfondir notre présence dans ces pays et ouvrir des bureaux supplémentaires dans des zones qui sont devenues propices à nos activités" a ajouté le kenyan Philip Kinisu, l’un des principaux patrons de PwC en Afrique.
"Notre personnel est notre plus gros actif et il n’est donc pas surprenant que la majorité de nos investissements s’orientent vers le recrutement de compétentes additionnelles, en matière d’assurance, de fiscalité et de conseil aux entreprises. Nous mettrons l’accent sur le développement d’une expertise plus profonde dans les marchés qui comptent en Afrique" a souligné Denis Nally.
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Nous recevons un signal clair de nos clients internationaux selon lesquels l’Afrique est un marché de plus en plus important pour eux |
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Denis Nally, président de PwC International |
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A partir du 1er janvier 2012, PwC mettra sur pied une firme panafricaine spécialisée dans le conseil et qui fusionnera les activités transactions, stratégie, ressources humaines, conseil financier et systèmes d’information actuellement dispersées dans divers bureaux en Afrique de l’Ouest, de l’Est et Australe. Une nouvelle équipe dirigeante pour la firme de conseil panafricaine de PwC sera désignée.
"Nous voyons des avantages clairs à la fourniture de services à travers une seule entité régionale opérationnelle. Nos activités « transaction » et conseil sont de plus en plus trans-frontières et nécessitent une large gamme de disciplines et d’expertise" a encore dit Phillip Kinisu. "En même temps, nos clients veulent avoir accès à toute une gamme de compétences situées dans divers pays en complément de leurs équipes locales" a t-il ajouté.
PwC n'est pas la seule à se renforcer en Afrique. Standard Chartered Bank et Samsung ont établi des hubs régionaux au Kenya cette année. IBM, présent dans 20 pays africains, a gagné le mois dernier un contrat de 3 millions de dollars pour améliorer les systèmes d'information (software, hardware, services IT) au sein de la Commercial Bank of Ethiopia. Si le contrat peut sembler modeste à l'échelle d'IBM, il permet à la firme de se renforcer en Afrique de l'Est et de viser un marché africain des technologies de l'information estimé à 23 milliards de dollars. |
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