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Hervé Morin, ministre français de la défense
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"Du bla bla bla", a déclaré Roland Oldham, le président de Moruroa e Tatou, association des anciens travailleurs et des victimes de Moruroa et Fangataufa, sites des tirs atomiques français dans le Pacifique entre 1966 et 1996.
Roland Oldham réagissait suite aux déclarations du ministre de la défense français, Hervé qui a annoncé un plan d'indemnisation : "Selon leur définition, seule une centaine de personnes affectées aux zones dangereuses pourra bénéficier des indemnisations alors que des milliers ont travaillé dans le Pacifique et en Algérie pendant une trentaine d'années".
Selon le président de l'association polynésienne, ce projet est "plutôt une tentative pour couper l'herbe sous le pied aux organisations de défense des victimes". Il assignera le 27 avril prochain "l'Etat français devant les tribunaux" pour répondre des cas de huit irradiés. Roland Oldham concède toutefois un point positif à l'initiative de Hervé Morin: "Il y a la reconnaissance que les essais nucléaires ont causé des dommages sur la santé des personnes et sur l'environnement". |