
Triste défilé sur le petit écran et à la une des tabloïds, que celui qu’effectue en ce moment le créateur John Galliano, accusé par un couple d’avoir proféré à leur encontre, des insultes antisémites et racistes, après un différent les ayant opposé, à la terrasse d’un café de Paris.
Autant dire que ça sent le roussi pour Galliano, puisse qu’n parallèle à ces accusations, le quotidien The Sun a dévoilé une vidéo où le couturier crie son amour pour Hitler et n’est pas particulièrement tendre avec les juifs.
Sur cette vidéo, on entend le couturier dire en anglais à une femme : « Des personnes comme vous seraient mortes. Vos mères, vos pères seraient tous des putains de gazés»...
Après avoir été suspendu vendredi dernier, le directeur artistique de la maison de couture Christian Dior, va être licencié par l'entreprise, qui a annoncé hier, avoir déclenché une procédure de licenciement, justifiée par le caractère particulièrement odieux du comportement et des propos tenus, par John Galliano, dans cette vidéo.
Le PDG de Dior, Sidney Toledano, a déclaré "condamner avec la plus grande fermeté les propos tenus par John Galliano en totale contradiction avec les valeurs essentielles qui ont toujours été défendues par la maison Christian Dior".
Convoqué hier par la police du commissariat du 3e arrondissement de Paris, le styliste devait y être interrogé, sur la base de la plainte déposée par le couple qui l’incrimine.
Si l’on peut saluer la fermeté des sanctions infligées à John Galliano et souligner la spontanéité de la réaction de la maison Dior, l’on ne peut s’empêcher de constater, que le traitement du racisme en France est à double vitesse.
Rappelons la tiédeur des réactions à l’encontre des propos tenus par un certain Jean-Paul Guerlain et ce malgré les nombreuses manifestations de dénonciation ; pourtant les cas Guerlain et Galliano sont aussi des affaires LVMH.
Que dire aussi d’Eric Zemmour, condamné pour des propos racistes sur les noirs et les arabes de France, mais, qui continue d’officier à la Télévision comme si de rien n’était ?
En clair, liberté d’expression rime aussi avec liberté d’injure raciale… enfin pour certains.
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