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Jean Sarkozy ici en mars 2008 est la cible de sévères critiques...
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La nouvelle rendue publique la semaine dernière, selon laquelle Jean Sarkozy, âgé de 23 ans, allait prendre la tête de l'EPAD (Etablissement d'Aménagement Public de la Défense) doté d'un budget de 113 millions d'euros, a sans surprise soulevé un tollé dans la classe politique et dans l'opinion en France.
Il ne se trouve guère que les ténors de l'UMP de Xavier Bertrand à François Fillon en passant par Henri Guaino pour défendre le fils de Nicolas Sarkozy. C'est dire s'il faut éteindre l'incendie qui menace de faire des ravages dans une opinion déjà polarisée par les affaires Polanski et Mitterrand.
Il faut dire que le CV de Jean Sarkozy est tout de même bien mince : il redouble actuellement sa deuxième année de droit et n'a pas d'expérience professionnelle susceptible de rendre légitime sa candidature à la présidence de l'organisme qui s'occupe de l'aménagement du quartier de la défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe. D'autant qu'il remplace un homme politique chevronné en la personne de Patrick Devedjian dont il se dit qu'il aurait volontiers prolongé son mandat.
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En Italie, le Corriere della Sera a ironisé sur une éventuelle candidature de Jean Sarkozy à la présidentielle 2017 |
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Sur le site du journal Le Parisien, Jean Sarkozy a répondu en disant qu'il "traçait sa route", et que "quoi qu'il fasse il serait critiqué". Il a également mis en cause des attaques jugées "partiales" de la part de la gauche, tout en admettant avoir discuté avec ses "proches" (comprendre son père) de sa candidature. Ce qui suppose qu'il a obtenu l'aval de ce dernier. |
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Abdoulaye Wade et Nicolas Sarkozy
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La fulgurante ascension de Jean Sarkozy dans le département des Hauts de Seine (où est située Neuilly, la commune la plus riche de France qui a joué un rôle essentiel dans l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république) est interprétée par certains observateurs comme la volonté de garder au sein du clan Sarkozy le contrôle de ce département stratégique.
Plusieurs sites de journaux français comme Le Monde ou L'Express n'ont pas manqué de souligner qu'à l'étranger, cette nouvelle "affaire" était regardée sévèrement. En Italie, le Corriere della Sera a parlé de "république monarchique" et a raillé l'éventuelle candidature de Jean Sarkozy aux présidentielles 2017! Pour le Guardian britannique, qui n'y va pas par quatre chemins, ce n'est rien d'autre qu'un cas de népotisme patent.
A sa décharge, Jean Sarkozy n'est pas le premier fils d'homme politique (et sans doute pas le dernier) à bénéficier de l'influence paternelle. On se souvient qu'en son temps, Jean-Christophe Mitterrand, le fils de François Mitterrand qui officiait comme chargé des affaires africaines à l'Elysée était connu sous le surnom peu flatteur de "papa m'a dit". Plus près de nous, après sa défaite cuisante aux municipales à Dakar, Karim Wade a été propulsé à la tête d'un super ministère, malgré les critiques concernant sa gestion à la tête de l'Anoci (Agence nationale de l'Organisation de la Conférence islamique), poste qui lui avait également été confié par son père. Reste que son CV est tout de même plus bien plus épais que celui de Jean Sarkozy...
MAJ 25 Oct 09 : Jean Sarkozy a finalement renoncé le 22 octobre à accéder à la tête de l'Epad, même s'il a été élu au conseil d'administration le lendemain, soit le 23 octobre.... |
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