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« Le président Gbagbo nous a envoyés vous dire qu’il accepte d’être candidat ». L’annonce a été faite ce mercredi par Simone Ehivet Gbagbo, première dame et présidente du groupe parlementaire FPI (Front populaire ivoirien) à l’Assemblée nationale. C’était lors d’un rassemblement au complexe sportif d’Anyama, au nord d’Abidjan.
Ainsi donc, sans la moindre surprise, Laurent Gbagbo, investi par son parti en 2008, se porte enfin candidat à sa propre succession. Un non-événement qui, décidément, n’étonnera personne. Elu en 2000 dans des conditions que lui-même qualifiera plus tard de "calamiteuses", le président du FPI avait alors prêté serment pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Mais la crise de 2002 en décidera autrement…
Il faut dire que, jusque-là, l’actuel locataire du palais de Cocody n’avait jamais fait la moindre allusion à une éventuelle candidature, laissant néanmoins transparaître ses intentions pour un scrutin reporté à maintes reprises et fixé (on l’espère pour la dernière fois) au 29 novembre prochain. |
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Laurent Gbagbo et son premier ministre Guillaume Soro
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Celui que tous attendaient, par la voix de son épouse, se dit désormais prêt à mener campagne pour gagner un fauteuil à partir duquel il préside aux destinées de la Côte d’Ivoire depuis bientôt 10 ans. Dans quelques semaines, il devrait retrouver sur la ligne de départ d’autres pointures de la politique ivoirienne telles que Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. En somme, rien de nouveau au pays d’Houphouët-Boigny.
L’événement ici restera donc l’annonce de la candidature présidentielle par la Première dame, dans la localité d’Anyama, à quelques encablures de sa circonscription d’Abobo. Une nouvelle qui intervient alors qu’une fois de plus, la date de l’élection est sujette à caution. En cause, les sempiternels retards accumulés au fil des préparatifs du scrutin. Un semblant de déjà-vu qui n’augure rien de bon pour un pays qui, depuis de longues années, espère un dénouement électoral à la crise.
Alors, de grâce ! Au lieu de passer le peu de temps qui leur reste à ressasser des évidences, les acteurs de la vie politique ivoirienne devraient passer à la vitesse supérieure pour enfin tenir leurs promesses. « Il faut que l’élection présidentielle ait lieu en 2009. On peut le faire et on doit le faire pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique de l’Ouest et on va le faire », a promis le candidat Laurent Gbagbo. Chiche !
H. Marie Ouédraogo
L’Observateur Paalga
www.lefaso.net |

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